Il fait partie des magistrats qui portent dignement et fièrement la robe. Malgré son refus de s’accommoder à sa belle réputation et à son succès de jeune talent. Abdoulaye Israël Kpogomou jouit auprès de l’opinion publique d’une immense crédibilité et d’un grand respect pour s’être démarqué à travers son savoir-faire, sa discipline, sa rigueur et sa méthode dans le travail. Cité parmi les meilleurs exemples, l’homme se distingue aussi par son humilité, sa discrétion et son attachement au travail bien fait.
Mais, qui est véritablement Abdoulaye Israël Kpogomou ?
Né le 28 Janvier 1981 à Guéckédou, marié et père de deux enfants, Abdoulaye Israël Kpogomou est titulaire d’une maitrise en Droit public de l’université Général Lansana CONTE de Sonfonia, promotion 2005.
Il est également titulaire d’un brevet de magistrat et appartient à la promotion Cardinal Robert SARAH Centre de Formation Judiciaire du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme.
En termes d’expériences professionnelles, il a occupé les fonctions judiciaires ci-dessous :
Du 13 juillet 2011 au 06 août 2018, Substitut du Procureur de la République Près le tribunal de première instance de Kaloum/ Conakry.
Du 06 Août au 07 novembre 2018 : 1er Assesseur au tribunal militaire permanent de Conakry.
Du 07 novembre 2018 au 09 juillet 2021, Substitut du Procureur de la République près le tribunal de première instance de Kaloum.
Du 09 juillet jusqu’au 29 décembre 2021, Procureur de la République par intérim près le tribunal de Première Instance de Dubréka.
Du 29 décembre 2021 au 20 septembre 2022, Procureur de la République près le tribunal de Première Instance de Mafanco.
Du 20 septembre à nos jours, Procureur de la République près le tribunal de première instance de Labé.
A partir de l’année 2015, il effectuera plusieurs formations dans diverses institutions d’enseignements :
1-International Law Enforcement Academy of Roswell/New Mexico/États Unis d’Amérique :
Thème de formation : la Justice pénale académique et le forum sur les lois types.
2-Centre de formation judiciaire de Dakar/ République du Sénégal.
Thème de formation : la cybercriminalité et la preuve électronique.
3–Institut International de droit humanitaire de Sanremo en Italie.
Thème de formation : le droit des migrants, les normes internationales face aux défis contemporains.
4–Académie américaine sous régionale de formation des acteurs de la justice pénale d’Accra au Ghana (ILEA Regional training Center of Accra/Ghana).
Thème de formation : la traite des personnes et du trafic illicite de migrants.
5-Université Gaston Berger de Saint-Louis/ République du Sénégal.
Intitulé de la formation : Master 2 en droit du cyberspace africain avec spécialisation en cybercriminalité.
6-International Conservation Chiefs Academy of Shepherdstown/West Virginia/États Unis d’Amérique.
Thème de formation : le leadership adaptatif dans le domaine de la lutte contre la criminalité faunique (enquêtes, poursuites, jugements et exécution des décisions de justice).
7–Institut international pour la justice et l’État de droit/Malte.
Thème de formation : la collecte, l’utilisation et l’échange d’éléments de preuve aux fins des poursuites pénales de terroristes présumés.
8–Académie internationale de lutte contre le terrorisme de Jacqueville /République de Côte d’Ivoire.
Thèmes de formation :
a-La gestion interministérielle de crise terroriste de type tuerie de masse ;
b-La mise place des cellules de renseignement et de ciblage antiterroriste ;
c-Le traitement judiciaire du terrorisme.
Il a également participé en République de Guinée et à l’extérieur, à plusieurs ateliers de formation, séminaires et conférences dans le domaine du terrorisme, de la cybercriminalité, du trafic international de drogue, du blanchiment d’argent, du financement du terrorisme, de la traite des personnes, du trafic illicite des migrants entre autres.
1-Amsterdam/Royaume des Pays-Bas :
-Atelier consacré aux initiatives de lutte contre les menaces visant les engins aériens sans équipage, organisé par le Forum Mondial de lutte contre le terrorisme/Global Counterterrorism Forum (mai 2019).
2-Strasbourg/République Française : `
-Conférence OCTOPUS sur la coopération contre la cybercriminalité, organisée par le Conseil de l’Europe (novembre 2019).
3-Rabat/Royaume du Maroc :
-Troisième atelier régional consacré à l’amélioration des capacités de détection et d’interception des terroristes, le partage et la mise en application des bonnes pratiques, organisé par le Forum Mondial de lutte contre le terrorisme/Global Counterterrorism Forum (juin 2019).
4-Lomé/République du Togo :
-Troisième réunion plénière consacrée au renforcement des capacités de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest, organisé par le Forum Mondial de lutte contre le terrorisme/Global Counterterrorism Forum (février 2020).
-Atelier régional sur renforcement des capacités en matière de criminalité financière et économique à l’intention des juges, procureurs et enquêteurs organisé par le Groupe Intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) (mars 2015).
5-Alger/République Algérienne démocratique et populaire :
-Atelier international sur la mise en application des bonnes pratiques 12-15 de Rabat dans la région du Sahel dans le cadre de la prévention et la lutte contre le terrorisme, organisé par le Forum Mondial de lutte contre le terrorisme/ Global Counterterrorism Forum (mars 2016).
-Atelier international d’experts consacré aux plans nationaux visant à prévenir l’extrémisme violent et la 4e assemblée plénière du groupe de travail sur le Sahel organisé par le Forum Mondial de lutte contre le terrorisme/ Global Counterterrorism Forum (novembre 2016).
-Première réunion plénière du Groupe de travail du Forum Mondial de lutte contre le terrorisme (FMLT) sur le renforcement des capacités dans la région de l’Afrique de l’Ouest et l’initiative sur les liens entre la criminalité transnationale organisée et le terrorisme (octobre 2017).
-Deuxième réunion plénière du Groupe de travail du Forum Mondial de lutte contre le terrorisme (FLMT) sur le renforcement des capacités et la coopération policière dans la région de l’Afrique de l’Ouest (novembre 2018).
6-Dakar/République du Sénégal :
–Formation des Experts évaluateurs dans le cadre de l’évaluation mutuelle du dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, organisée par le GIABA (Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest), le GABAC (Groupe d’action contre le blanchiment de capitaux en Afrique centrale) et le GAFI (Groupe d’action financière) mars 2019.
-Formation régionale sur les standards du GAFI, organisée par le GIABA (Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest) et le GAFI (Groupe d’action financière) avril 2019).
-Groupe de travail du Forum Mondial de lutte contre le terrorisme/Global Counterterrorism Forum (GCTF), consacré à la prise en compte de la dimension du genre dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme (mai 2022).
7-Abuja/République fédérale du Nigéria :
–Conférence régionale conjointe entre la CEDEAO et le Conseil de l’Europe, avec la participation des États membres de la CEDEAO, avec l’appui du projet Glacy+, sur l’harmonisation de la législation sur la cybercriminalité et les preuves électroniques, avec des garanties pour l’État de droit et les droits de l’homme (septembre 2017).
-Atelier régional sur les preuves obtenues sur le champ de bataille en Afrique de l’Ouest, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, organisé conjointement par le Gouvernement fédéral du Nigéria et l’Institut International pour la Justice et l’État de droit, avec l’appui technique des États Unis d’Amérique (février 2020).
8-Cotonou/République du Bénin :
Atelier de travail consacrée au rôle des jeunes dans la prévention du terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest, organisé par le Forum Mondial de lutte contre le terrorisme/Global Counterterrorism Forum (GCTF), (novembre 2022).
9-Conakry/République de Guinée :
-Formation sur le renforcement des capacités des magistrats dans le domaine de la lutte contre la criminalité transnationale organisée (OIPC-Interpol), (mars 2017).
-Formation sur la gestion de la base des données dans le domaine de la lutte contre la prolifération des armes légères, organisée par l’Organisation Internationale de Police Criminel (OIPC-Interpol), (avril 2019).
-Formation sur les capacités policières d’Interpol à la lutte contre la criminalité environnementale en Guinée, organisée par l’Organisation Internationale de Police Criminel (OIPC-Interpol), (mai 2019).
Abdoulaye Israël Kpogomou est :
-Secrétaire général de l’association des magistrats de Guinée (AMG) ;
-Membre fondateur et Président du bureau exécutif du réseau guinéen de cybersécurité (RéGuiCy) ;
-Point de contact du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (FMLT) ;
A date, Abdoulaye Israël Kpogomou est le premier magistrat africain à avoir suivi de manière assidue et ponctuelle toutes les sessions majeures à l’académie internationale de lutte contre le terrorisme de Jacqueville en République de Côte d’ivoire, à savoir :la gestion interministérielle de crise terroriste de type tuerie de masse, la mise en place des cellules de renseignement et de ciblage anti-terroriste, le traitement judiciaire du terrorisme.
Ce brillant Magistrat, après avoir suivi avec virtuosité la formation des experts évaluateurs dans le cadre de l’évaluation mutuelle du dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, est désormais spécialiste en investigations financières et chercheur national, indépendant au compte du GIABA (Groupe inter africain de lutte contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest) sur les questions particulières relatives au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme liées à la cybercriminalité en Afrique de l’Ouest.
Après de brillantes études en master 2 à l’université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal, (formation ouverte à distance), en cybercriminalité, Abdoulaye Israël Kpogomou est co-auteur d’un ouvrage sur la cybercriminalité à paraître bientôt.
Abdoulaye Israël Kpogomou, Magistrat très professionnel, doué d’un leadership connu de tous dans le monde judiciaire, et rompu à la tâche dans la gestion des procédures, est l’un des rares de sa génération à faire l’unanimité en termes de compétence, d’intégrité et de résilience dans l’exercice de ses fonctions.
Unique magistrat spécialisé dans le domaine du contre-terrorisme en République de Guinée, il est le point de contact du Forum mondial de lutte contre le terrorisme 2015. Il a ainsi, acquis une véritable expertise sur le plan international dans la mise en place des stratégies de prévention et de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
En tant que membre fondateur et Président du bureau exécutif du Réseau Guinéen de Cybersécurité (RéGuiCy), structure composée d’acteurs en charge de l’application de la loi et d’experts dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, ayant pour mission la sensibilisation et la formation relativement à la prévention et la lutte contre la cybercriminalité, le Procureur a participé en qualité de formateur principal, au renforcement des capacités des communicants des partis politiques sur l’utilisation responsables des réseaux sociaux et l’appropriation du contenu de la loi N°037/AN/2016 relative à la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel en République de Guinée.
Fort et nanti de ces différentes formations à l’étranger, dans divers domaines de la criminalité transnationale organisée, le Procureur Abdoulaye Israël Kpogomou apparait aujourd’hui comme un magistrat moderne, doté de véritables capacités intellectuelles, au vu de ses nombreuses expériences dans les fonctions de Procureur de la République qu’il a incarné avec honneur, abnégation et patriotisme.
Doté d’une grande humilité et d’un sens très élevé de l’État, ce magistrat modèle au parcours très riche, d’une grande intégrité, auquel s’identifie bon nombre de jeunes magistrats, suscite un énorme espoir dans un milieu judiciaire qui peine encore à rassurer malgré les efforts non négligeables fournis par l’État pour améliorer le fonctionnement du secteur.
Ce grand serviteur de l’État, toujours entre deux avions, à la quête du savoir à travers le monde afin de mettre à jour ses connaissances et apporter son expérience à ses collègues et collaborateurs qui le consultent fréquemment tant en Guinée qu’à l’extérieur, est doté d’une grande résilience dans l’exercice de ses fonctions d’où l’étonnement de l’opinion publique, au premier plan, les acteurs de la famille judiciaire, quant à la mutation inattendue, injustifiée et curieuse d’un tel expert à l’intérieur du pays, l’avenir nous édifiera.
À suivre donc de très près !
