Affaire détournement à la DCS de Ratoma : la CRIEF libère Dr Fatoumata Conté et Sahy Béavogui

Ouf de soulagement pour l’ex directrice communale de la Santé de Ratoma et son comptable. Dr Fatoumata Conté et Sahy Béavogui ont été déclarés non coupables des faits de détournement de deniers pour lesquels ils étaient poursuivis. C’est la décision rendue par la chambre de jugement de la CRIEF, ce mercredi 15 mars 2023, a constaté un journaliste de Guineematin.com qui était sur place.

Très attendue par les parties concernées, la décision de la chambre de jugement de la CRIEF dans l’affaire de détournement à la direction communale de la Santé de Ratoma est tombée ce mercredi, 15 mars 2023. Et elle suscite une grande joie chez les deux prévenus. Le président de la Cour, Alhassane Mabinty Camara, a déclaré Dr Fatoumata Conté (ex directrice communale de la Santé de Ratoma) et Sahy Béavogui (ex comptable de la DCS de Ratoma) non coupable des faits articulés contre eux. Il a ordonné leur libération pour délit non constitué.

Pour rappel, Dr Fatoumata Condé, ex directrice communale de la santé de Ratoma, et son comptable, Sahy Béavogui, étaient poursuivis devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) pour des faits présumés de détournement de deniers publics portant sur un montant de plus d’un milliard sept cent millions de francs guinéens ( 1 700 083 090 GNF). Des faits qui se seraient déroulés au dernier trimestre de l’année 2021.

C’était à l’occasion d’un programme élargi de vaccination initié par le ministère de la Santé et de l’hygiène publique et réalisé par les autorités communales de la santé de Ratoma, en collaboration avec certains partenaires techniques et financiers sur un financement japonais. Lors de leur comparution devant la chambre de jugement de la CRIEF, les prévenus avaient expliqué que le montant qu’ils sont accusés d’avoir détourné a servi à mener la campagne de vaccination. Et ce, avec un suivi régulier de l’exécution des différentes activités sur le terrain par les partenaires financiers.

Après eux, responsables de structures sanitaires publiques et privées ont été entendus en tant que témoins sur cette affaire. Dans ses réquisitions, le procureur spécial près la CRIEF avait fait savoir qu’il n’y a pas suffisamment de preuves pour retenir les deux prévenus dans les liens de la culpabilité. C’est pourquoi, Aly Touré avait demandé à la Cour de les renvoyer des fins de la poursuite pour délit non constitué.

De la CRIEF, Mamadou Laafa Sow, Mamadou Tanou Bah et Mohamed Dabaty pour Guineematin.com

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