Le Conseil national de la transition (CNT), comme précédemment annoncé par votre quotidien en ligne, a, en séance plénière, tenue ce jeudi 25 avril 2024, adopté unanimement la Convention relative au développement de projet de gaz naturel liquéfié et d’unités de production d’énergie électrique d’une capacité globale de 1800 MW en République de Guinée. Une convention signée le 16 mars 2023 entre WEST AFRICA GROUP LNG INC, HELIOS ENERGY INFRASTRUCTURE SCS et la République de Guinée. A l’occasion, l’Ambassadeur des Etats Unis d’Amérique en poste à Conakry, Troy Fitrell, a fait savoir que la construction de cette centrale va renforcer la stabilité et la prospérité de la Guinée.
Pour le diplomate américain, ce projet doit réjouir tous les Guinéens à cause de sa rentabilité et son importance pour l’économie du pays tout entier.
« On ne doit pas sous-estimer l’importance de ce projet. Cette action d’aujourd’hui est absolument claire pour la stabilité et la prospérité de la Guinée. On ne peut pas raffiner la bauxite sans ce projet d’aujourd’hui. C’est clair que les ressources guinéennes sont pour le peuple guinéen. Merci aussi au ministre pour son assistance, aux Conseillers nationaux et au leadership du Président du CNT Dr Dansa Kourouma pour ce projet. La participation, l’attention et les efforts des honorables conseillers sont très importants pour l’avenir de la Guinée. C’est la base pour l’avenir de la Guinée. Le gaz naturel liquéfié est absolument clair pour la croissance économique guinéenne ».
Les travaux de cette plénière ont enregistré la présence non seulement de l’Ambassadeur américain en poste à Conakry, ses proches collaborateurs mais également Patricia Moller, ancienne ambassadrice en Guinée.
Selon le rapport présenté aux Honorables Conseillers du CNT, ce projet qui permettra l’établissement d’une centrale à gaz de 1800 MW va coûter plus de trois (3) milliards de dollars américains et sera implanté à Boffa en Basse Guinée et la durée des travaux est de trois ans. La mise en marche de cette centrale à gaz de 1800 MW, selon les spécialistes, sortira définitivement la Guinée de la dépendance énergétique avec un parc de près de 30000 MW d’énergie disponible et de différentes sources (thermiques, hydrauliques et gazeuse).
Abdoulaye BALDE pour Guineematin.com
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