Le président de la Coordination nationale des Foulbhé et Haali Pular de Guinée, Elhadj Ousmane Fatako Baldé, est décédé à l’hôpital de l’amitié Sino-guinéenne de Kipé, dans la commune de Ratoma. Ses proches collaborateurs, amis, connaissances et parents se sont rendus à son domicile, situé à Taouyah, pour présenter leurs condoléances. Thierno Yaya Diallo, président de la jeunesse Tabital Pulaaku International, proche collaborateur du défunt, témoigne de la grande perte que représente la disparition « d’un grand homme ». Interrogé par un reporter de Guineematin.com, Thierno Yaya Diallo dit que le défunt « a toujours travaillé pour l’unité nationale, pour que la Guinée soit une et indivisible ».
Thierno Yaya Diallo avait été choisi par Elhadj Ousmane Fatako Baldé pour être candidat à la tête de la jeunesse de Tabital Pulaaku International lors du congrès électif du bureau exécutif de cette organisation sociale tenue à Abuja, au Nigeria. Thierno Yaya Diallo a passé quelque temps avec Elhadj Ousmane avant son décès. « A ces moments difficiles que nous traversons suite au décès de cette grande personnalité, présenter toutes mes condoléances à la famille d’Elhadj Ousmane Fatako Baldé, à toute la Coordination nationale des Foulbhé et Haali Pular de Guinée et toutes les communautés guinéennes. Nous avons perdu un grand homme. Un homme qui a toujours travaillé pour l’unité nationale, pour que la Guinée soit une. Il a vécu dans toutes les régions de la Guinée et avait un amour profond et sincère pour le guinéen. Aujourd’hui, c’est une grande perte pour la Guinée… ».
Parlant de ses derniers échanges avec Elhadj Ousmane Fatako Baldé, Thierno Yaya Diallo a révélé être présent au moment où le sage quittait ce bas-monde. « J’étais présent lorsque le papa (Elhadj Ousmane Fatako Baldé) décédait. On est venu à 20 heures 30 minutes chez lui, à son domicile ici. On a passé deux heures de conversation. Très souvent, je venais le rencontrer. Comme vous le savez, ces derniers temps, on était très proches. Il m’a beaucoup aimé et m’a approché. Hier, j’étais avec deux autres personnes à savoir Elhadj Kabîr et Elhadj Kaly. Nous avons passé à peu près deux heures de conversation avec Elhadj Ousmane, il se portait très bien. On parlait des problèmes de la Guinée, du futur, des enjeux, de son engagement à vraiment unir la Guinée et à se poser toutes les questions liées à l’unité et au développement de la Guinée. On a donc passé ce temps à échanger avant qu’il ne se retrouve dans ce malaise subit, qui nous a amenés à le conduire à l’hôpital sino-guinéen. J’ai appelé des médecins. Je remercie vraiment Dr Sakoba Barry, qui a automatiquement répondu à l’appel en venant nous accompagner à l’hôpital Sino-guinéen pour apporter des soins avec tous les médecins réanimateurs. Mais malheureusement, Dieu l’a rappelé. Elhadj Ousmane Fatako est donc parti à 23 heures 50 minutes. Mais jusqu’à son dernier souffle, il prononçait la parole de reconnaissance de l’Unicité de Dieu qui est la Chahaada », a expliqué Thierno Yaya Diallo.
Elhadj Ousmane Fatako avait tracé de nombreux programmes pour l’avenir de la jeunesse de Guinée avant son décès. Selon Thierno Yaya Diallo, son engagement pour l’unité et l’entente entre les membres de la communauté restera dans les mémoires. « Elhadj Ousmane Fatako m’a aimé et a eu confiance en ma personne tout en l’encourageant à aller représenter la Guinée au Niger. Il se souciait beaucoup de l’avenir de la jeunesse. C’est pourquoi il voulait toujours que des jeunes soient à ses côtés parce que, disait-il, ce sont les jeunes qui vont toujours prendre la relève. Il n’a toujours pas cessé de mener sa lutte pour l’unité et l’entente entre les membres de la communauté. L’unité et le développement de la Guinée étaient sa préoccupation de tout le temps. C’est humaniste que nous avons perdu. C’est un homme qui avait l’amour pour la Guinée et qui avait beaucoup d’expériences de la vie de notre nation. Et hier, il nous a donné beaucoup de choses à faire. On devait à partir d’aujourd’hui s’atteler à ça, faire le travail qu’il nous a demandé de faire et lui envoyer les rapports. Ce qu’il nous avait donné portait sur tous les défis que nous avons relevé pour la bonne marche de ce pays. C’est ce qui devait être vite fait, parce que c’est quelqu’un de résultats. Malheureusement, c’était des consignes d’au-revoir », a indiqué le président de la jeunesse de Tabital Pulaaku International.
Mamadou Bhoye Laafa Sow pour Guineematin.com
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