Labé : les bâtiments de l’ENI, du CFP et de l’Ecole de santé rénovés par le Ministère de l’Enseignement technique

Pour favoriser et valoriser l’apprentissage dans les différentes écoles et centres de formations professionnelles de Labé, de nouvelles infrastructures ont été inaugurées dans la journée de ce vendredi 14 avril 2023. Une initiative du Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi qui vise à faciliter les conditions d’études des apprenants et la prestation des formateurs, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

Les images de nombreux centres d’apprentissage de l’enseignement technique ont connu un changement radical ces dernières années à travers la Guinée. C’est dans cette dynamique que le Ministre de l’Enseignement technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Alpha Bacar Barry, a effectué une visite à Labé. Les bâtiments de l’Ecole normale des instituteurs (ENI), du Centre de formation professionnelle (CFP) et de l’Ecole de santé communautaire de Labé ont été rénovés.  Cette visite du ministre de l’Enseignement Technique a connu la présence des autorités communales, préfectorales et régionales ainsi que le personnel enseignant.

Si avant, il y avait un besoin de matériels de formation pour les apprenants ; aujourd’hui, avec la rénovation de ces salles de classe, et ces ateliers d’apprentissage, beaucoup de choses vont changer. C’est ce qu’a expliqué le directeur du Centre de formation professionnelle (CFP) de Labé, Mamadou Aliou Dian Diallo. « Je suis heureux que la rénovation de ces ateliers se fasse à mon temps. Les salles de classes, les bureaux, tous ont été rénovés. Les ateliers, il ne manque que les machines. Sinon, tout est dans les normes. Cet appui charge beaucoup dans le travail du personnel enseignant et dans l’apprentissage des élèves. Puisqu’avant, on avait des problèmes liés au matériel de formation pour les apprenants ; mais actuellement, on a les outils, l’équipement et la matière première pour leur formation. Ce qui nous retardait, c’est le fait qu’on ne nous avait pas rendu les ateliers. Et maintenant qu’à partir d’aujourd’hui on nous les a rendus, les élèves sont là et ils vont bien faire la pratique », a indiqué le directeur.

Après avoir constaté la rénovation de l’Ecole Normale des Instituteurs (ENI) et du centre de Formation Professionnelle (CFP), le ministre Alpha Bacar Barry a mis un accent particulier sur les conditions d’acquisition des bourses d’entretien aux apprenants. Une autre innovation du département. « Nous sommes ici pour faire la constatation de ces rénovations et accessoirement, nous avons rendu visite à l’unité de paie des bourses d’entretien qu’on a pu mettre à la disposition des apprenants. Et en échangeant aussi avec ces apprenants, j’ai profité non seulement pour expliquer le mécanisme de la bourse, mais aussi les conditions de perte de cette bourse d’entretien. On aide l’apprenant en situation de classe, qui vient régulièrement en classe, qui décide seulement de passer deux ans ou trois ans sur les bancs de l’école. Donc, la bourse n’est pas faite pour les apprenants qui redoublent. Ce n’est pas fait également pour les apprenants qui ne respectent pas les règlements intérieurs de l’école. Si vous vous faites sanctionner, si vous vous faites expulser, si vous vous absentez à plusieurs reprises, de façon injustifiée, vous perdez non seulement la bourse d’entretien, mais aussi la bourse d’études, par ce que vous occupez la place de quelqu’un d’autre. Ça coûte à l’Etat guinéen environ 750.000 francs guinéens par mois à un apprenant de l’enseignement technique pour que vous puissiez étudier en toute sérénité », a expliqué Alpha Bacar Barry, le ministre de l’Enseignement Technique, de la formation professionnelle et de l’Emploi.

Plus loin, le ministre a indiqué qu’il faut compter sur l’enseignement technique pour lutter contre le chômage en Guinée. « Nous avons besoin que tous les acteurs, toutes les parties prenantes s’engagent pour que nous puissions constituer une main d’œuvre qualifiée. Dans un pays comme la Guinée, qui est en train de se développer, il faut qu’on aménage à la fois les compétences, mais aussi qu’on leur offre la possibilité d’occuper des emplois ou de s’auto-employer à travers des ateliers. Aujourd’hui, l’enseignement technique est considéré désormais comme étant une arme contre le chômage, mais aussi, l’avenir du développement de la Guinée », a-t-il laissé entendre.

Depuis Labé, Alpha Boubacar Diallo pour Guineematin.com

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