C’est un fait inédit qui s’est produit dans la nuit du samedi dernier, 29 avril 2023, au quartier Frouban, dans la commune urbaine de Kankan. Il s’agit de la profanation de 4 tombes au cimetière du quartier qui a été constaté par les citoyens dudit quartier. Selon nos informations, les auteurs de ces actes, dont les identités ne sont pas connues, ont laissé sur place des outils utilisés pour la profanation, rapporte le correspondant de Guineematin.com dans la préfecture.
C’est une découverte qui a créé la surprise et l’indignation à Frouban dans la matinée d’hier dimanche. C’est pendant l’enterrement d’un adolescent au grand cimetière de ce quartier relevant de la commune urbaine, que les citoyens ont constaté la profanation de 4 tombes par des inconnus.
Sékou Camara, chef du quartier de Frouban, s’est dit choqué par une telle découverte et a promis de prendre des mesures pour mettre fin à ce genre d’agissements dans son quartier. « La découverte de ces tombes profanées a été une très grande surprise pour nous. Car depuis le temps de nos ancêtres, nous n’avons jamais vécu un fait de ce genre à Frouban. Donc, cet acte nous inquiète et nous interpelle. C’est un adolescent qui qui est décédé dans notre quartier ce dimanche, et quand nous sommes venus au cimetière pour son enterrement, nous avons constaté la profanation de ces tombes. Sur place, nous avons remarqué que parmi ces tombes, il y a 3 tombes des jeunes et une d’une vieille personne. Il y avait la tombe d’un jeune où ils avaient presque sorti toutes les pièces de ce dernier. Nous n’avons même pas accepté de filmer cette scène. Sur le coup, nous avons arrangé ça immédiatement », a-t-il expliqué
Parlant de l’identité des personnes qui ont commis cet acte inhumain, le chef de quartier de Frouban est clair. « Nous ne savons pas pour l’instant qui sont ces personnes qui se sont livrées à cette pratique malsaine. Mais sur les lieux, nous avons retrouvé une pelle et des dabas qui leur ont permis d’accomplir leur salle besogne », a précisé Sékou Camara.
En outre, Sékou Camara a annoncé des mesures de surveillance du cimetière. « La sécurité de notre cimetière est menacée, c’est ce que nous pouvons dire à nos autorités. Donc, nous avons décidé de prendre nos responsabilités pour mettre fin à ces actes ignobles. Pour cela, entre 17 et 18 heures, nous ne voulons plus voir quelqu’un dans notre cimetière. Quiconque faillira à cette décision sera interpellé et conduit devant la justice, parce que ce que nous avons vu aujourd’hui nous dépasse largement », a laissé entendre le chef du quartier de Frouban.
De Kankan, Souleymane Kato Camara pour Guineematin.com
