Comme annoncé précédemment, les plaidoiries sur le feuilleton judiciaire opposant l’Etat guinéen aux leaders du FNDC ont commencé au TPI de Dixinn délocalisé à Cour d’appel de Conakry. Ouvrant le bal des plaidoiries, Maître Labilé Christophe Koné, après avoir rappelé l’historique du dossier est revenu sur le bilan enregistré les 27, 28 et 29 juillet dernier.
Selon cet avocat de la partie civile, il a été enregistré pendant ces journées de violence 62 gendarmes blessés dont 14 avec des fracture, 29 agents de police dont 14 très grièvement, 14 pickup de la police endommagés et un (1) calciné. 15 boucliers détruits ou emportés la brigade de gendarmerie de Bambéto saccagé entièrement. Et au vu du code pénal guinéen, la partie civile réclame un montant de 20 milliards de francs guinéens de dommages et intérêts pour l’Etat guinéen.
Les deux autres avocats de la partie civile, poursuivant leurs plaidoiries, se sont succédés dans le même sens en tentant de démontrer la violation de la loi par les prévenus. Pour la partie civile, il est donc clair que les organisateurs de la marche devraient obéir à l’acte d’interdiction de manifester sur la voie publique.
La parole est actuellement (16 heures 33) au chef du parquet, Abdoulaye Babady Camara, pour les réquisitions.
Depuis la Cour d’appel de Conakry, M.Yaya Pétel Diallo et Abdallah BALDÉ pour Guineematin.com
Tél: 628089845
