Bac session 2022-2023 : le ministre Mamoudou Nagnalen Barry lance les épreuves au collège Coléah (Matam)

Ce sont au total 3 455 candidats dont 1 510 filles de l’enseignement général et franco-arabe qui entament le baccalauréat unique session 2022-2023 dans la commune de Matam ce vendredi, 16 juin 2023. Dans cette commune de la capitale Conakry, c’est le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Mamoudou Nagnalen Barry, qui a lancé les épreuves au collège Coléah en présence des autorités communales, a constaté Guineematin.com à travers un des ses reporters.

Répartis dans 8 centres à travers Matam, les élèves de la terminale sciences sociales, sciences expérimentales et sciences mathématiques durant 3 jours vont être évalués dans leurs différentes matières à l’instar des autres candidats dans le pays.

Au collège Coléah, c’est dans une salle où se trouvent les candidats en sciences mathématiques que l’épreuve d’anglais a été lancée. Dans son message de circonstance, Mamoudou Nagnalen Barry, a invité les encadreurs et surveillants à la vigilance pour que les méritants puissent décrocher le Bac pour honorer la Guinée.

Mamoudou Nagnalen BARRY, ministre de l’Agriculture et de l’élevage

« Chaque fois qu’on lance le baccalauréat, on pense exactement à nous-mêmes quand on faisait le baccalauréat. Je pense que c’est l’un des examens le plus important de la vie d’un jeune. Aujourd’hui avec les efforts du ministre Guillaume et tout le gouvernement, nous sommes venus encourager les jeunes pour leur dire que l’objectif de cet examen c’est de les tester, pas forcément les faire échouer, mais c’est s’assurer qu’ils ont le niveau pour aller à l’université, pour aller honorer la Guinée et ici où à l’étranger…Nous invitons les surveillants et les encadreurs à redoubler d’efforts, à s’assurer que l’examen se passe bien dans la transparence, dans la justice surtout parce que nous ne voulons pas que celui qui n’a pas le niveau se retrouve en classe supérieure. C’est tout ce qu’on essaie de combattre, les gens peuvent vraiment faire les critiques comme ils l’estiment, mais le plus important pour nous, pour la Guinée c’est de s’assurer que c’est l’excellence qui est privilégiée. S’assurer que c’est le niveau qui est reconnu, s’assurer que ce n’est pas la triche et la fraude qui permettent à certains d’aller de l’avant. Dire aux jeunes que l’ingéniosité qu’ils utilisent pour pouvoir tricher s’ils mettaient toute cette énergie, toute cette intelligence au service du travail, il n’y a aucune raison qu’ils ne passent pas le Bac parce que les sujets qui sont donnés sont des sujets tirés des programmes qui leur sont enseignés et pour lesquels ils ont plus d’une année pour se préparer. Parce que le Bac ça se prépare dès les vacances et ça se travaille nuit et jour. Sincèrement le jeune Guinéen quand il se met au travail, il réussit. Mais quand on ne se met pas au travail, on ⁰veut compter sur les petites manières pour avancer, le gouvernement de la transition ne laissera personne passer. Que ce soit au Bac ou à n’importe quel autre niveau, nous allons nous assurer que ce sont les Guinéens qui se mettent au travail qui avancent, c’est le travail qui doit faire le mérite et non la triche », a indiqué le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage.

Pour sa part, le directeur communal de l’éducation de Matam, assure que toutes les dispositions sont prises pour la réussite de cet examen.

Ibrahima 2 Barry, directeur communal de l’éducation de Matam

« À l’instar des deux précédents examens (CEE et BEPC), la situation est dans les conditions normales. Pourquoi nous disons cela ? C’est parce que les centres sont garnis de candidats et de surveillants, toutes les dispositions ont été prises par le département et par nous-mêmes représentants du département ici pour qu’il y ait un examen acceptable de tout le monde et crédible, un examen sans fraudes », a fait savoir Ibrahima 2 Barry.

Par ailleurs, il précise que des leçons ont été tirées des précédents examens pour éviter des fraudes.

« Il y a eu quelques anomalies, des fraudes qu’on a appelé des fraudes très mineures, parce que ce sont des candidats que nous avons pris dans la salle avec des bouts de papiers. Il n’y a pas eu de téléphones, il n’y a pas eu d’autres documents permettant aux candidats de réaliser effectivement la fraude qu’ils voulaient. C’est pourquoi nous avons pris toutes les dispositions pour ne pas que les mêmes choses se répètent du baccalauréat », a ajouté le DCE.

À noter que dans le centre collège Coléah, une candidate ne pourra pas participer au Bac de cette année car elle a sa main droite fracturée. Elle a fait un accident hier alors qu’elle venait voir son centre. Selon, Ibrahima 2 Barry, des dispositions liées aux règlements généraux seront prises par rapport à cette candidate.

Mamadou Yahya Petel Diallo pour Guineematin.com 

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