Comme annoncé précédemment, le baccalauréat unique session 2023 a été lancé ce vendredi, 16 juin 2023, en Guinée. Dans la commune de Matoto (à Conakry), c’est Charlotte Daffé, ministre de la pêche et de l’économie maritime, qui a donné le coup d’envoi de la première épreuve au Centre ‘’lycée de l’excellence’’ à Aviation. Elle a profité de l’occasion pour prodiguer d’utiles conseils aux candidats, rapporte Guineematin.com à travers un de ses journalistes.
Cette année, 21237 candidats (dont 9522 filles) affrontent les épreuves du baccalauréat dans la commune de Matoto. Et, ces candidats sont répartis dans 44 Centres (dont 1 centre Franco-arabe).
Au ‘’lycée de l’excellence’’ d’Aviation où le coup d’envoi officiel des épreuves a été donné, la ministre Charlotte Daffé a salué la « sérénité » des candidats.
« C’est avec un sentiment de satisfaction qu’on a lancé les épreuves et on a vraiment senti une certaine sérénité au niveau des élèves. On a passé des messages clairs pour que les enfants se départissent de tout esprit de fraude, mais de vraiment cultiver l’excellence. On a trop longtemps cultivé la médiocrité dans ce pays. Mais, avec le diagnostic posé l’année dernière et tous les efforts qui sont fournis cette année, on espère que cette année on va aller faire la culture de l’excellence. On est dans un lycée qui s’appelle lycée d’Excellence, et j’espère qu’on aura beaucoup plus à travers le pays. Que les enfants qui sont à la porte du monde adulte aillent avec beaucoup de sérénité, beaucoup d’engagement pour pouvoir représenter fièrement le pays dans d’autres pays », a-t-elle dit.
De son côté, Maïmouna Youmbouno, vice -président du CNT, a demandé aux candidats d’aborder cet examen avec confiance, sérénité et honnêteté.
« Nous sommes là pour le lancement officiel du bac qui est d’ailleurs la dernière évaluation scolaire. Et, c’est avec un grand honneur que je prends part à ce grand événement national au nom du président du CNT pour passer le message de l’organe législatif de la transition qui n’est d’autre que de rassurer les élèves les candidats d’entamer ces épreuves avec confiance et sérénité et surtout se départir de tout esprit de fraude. Parce qu’ils sont l’avenir de ce pays, ils ne doivent pas avoir ces esprits malveillants. Pour être un citoyen et un bon cadre il faut être honnête… Je leur souhaite une très bonne chance. Les surveillants qui sont en face d’eux sont pour eux. Ils ne sont pas là contre eux. Ils doivent avoir cette sérénité face aux surveillants », a-t-elle indiqué.
Pour sa part, Sékou Kaba, le directeur communal de l’éducation (DCE) de Matoto, a rappelé que les dispositions sont prises pour le bon déroulement de cet examen.
« Vous avez vu le sérieux qui anime tous les centres. Aujourd’hui les dispositions sont les mêmes. Aucun candidat ni surveillant n’a son téléphone avec lui. Chacun dans sa salle va écrire ce qui vient de lui. C’est pour l’observation du mérite tant promis par les autorités de la transition », a-t-il rassuré.
Fatoumata Diouldé Diallo pour Guineematin.com
