Dans le cadre de la promotion du leadership chez les jeunes, l’ONG Global alliance for health and education (AGEH) a organisé ce samedi, 8 juillet 2023, une Causerie éducative et enquête CAP (connaissance, attitude et pratique) sur les droits sexuels et reproductifs (DSSR) des adolescents et jeunes. L’événement s’est tenu à la bibliothèque américaine de l’Université général Lansana Conté de Sonfonia, constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.
« Briller et faire les autres, née pour servir, prêt pour servir ». C’est le slogan de l’ONG Global Alliance for Health and Education. Cette ONG a été mise en place dans le cadre de la promotion du leadership chez les jeunes afin qu’ils s’impliquent efficacement dans l’amélioration de la santé et de l’éducation en Guinée, en Afrique et dans le monde. Et, lors de la Causerie éducative et enquête CAP sur les droits sexuels et reproductifs des adolescents et jeunes, organisées ce samedi, Dr Saran Kaba, la présidente de l’ONG AGEH, a demandé aux jeunes de rejoindre sa structure.
« Notre ONG est une organisation qui a pour but de promouvoir le leadership jeune afin que ces jeunes puissent s’impliquer dans le processus de développement de la Guinée et de l’Afrique en matière de santé et d’éducation. Notre objectif, c’est d’améliorer les conditions de communication à travers des sensibilisations, des consultations médicales, des formations, des séminaires… Le message à l’endroit des jeunes est qu’ils nous rejoignent tous, parce que c’est une ONG qui se veut être un mouvement, on veut réunir tous les jeunes. Donc, nous demandons aux jeunes de venir et surtout d’avoir la culture du volontariat, du bénévolat en Guinée », a dit Dr Saran Kaba.
Pour Dr Abdoulaye Diallo, l’un des invités à cet événement, la question sur la santé sexuelle et reproductive est une question d’intérêt général. Et, les initiateurs de la présente causerie éducative sont à féliciter.
« La création de l’environnement, c’est la famille. Tout reste à savoir qu’aujourd’hui sur cent familles, vous ne verrez que seules deux ou trois qui osent échanger avec leurs filles de tout ce qui est lié à la santé sexuelle et reproductive. C’est tabou. Je rappelle que c’est vraiment un sujet d’actualité. Quand on parle d’épidémie, d’événements, c’est toujours les jeunes qui sont beaucoup touchés », a-t-il dit, tout en invitant les jeunes présents à relayer ce qu’ils viennent d’apprendre et de garder contact avec cette ONG qui veut grandir.
Abondant dans le même sens, Alpha Mamoudou Barry de la structure santé plus et partenaire de l’AGEH, s’est réjoui que l’AGEH ait entamé son activité sur le terrain par une enquête.
« On parle de problème de santé publique, mais en fait, un problème est dit de santé publique lorsqu’il y a beaucoup de conséquences sur la population quelle que soit la branche d’âge. Et, vous avez dû voir les statistiques, actuellement le nombre des IST ne fait qu’augmenter, parce qu’il n’y a pas quelqu’un sur le terrain pour parler d’IST. Le nombre de grossesses non désirées ne fait qu’augmenter. Tout ceci, on peut se poser des questions : est-ce que les gens ne sont pas informés ? Est-ce que c’est la qualité de l’information qui n’est pas bonne ? Alors, cette ONG a bien fait de commencer d’abord par une enquête pour savoir où sont les problèmes », a-t-il indiqué.
Kadiatou Barry pour Guineematin.com
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