Depuis quelques temps, le doyen Nafiou Diallo, journaliste de profession, Directeur de publication du journal Focus Magazine, est victime d’une déficience visuelle. Le mal s’est transformé en glaucome très aigu au dernier stade, l’empêchant de travailler. Interrogé par un reporter que Guineematin.com a dépêché chez lui hier, vendredi 7 juillet 2023, le doyen Nafiou Diallo ne travaille plus et rencontre d’énormes difficultés à joindre les deux bouts. Menacé d’expulsion de son logement pour arriérés de 7 mois, il demande l’aide du président de la transition.
Le doyen Nafiou Diallo est fatigué par le mal qui le ronge. Financièrement épuisé, notre confrère est à la croisée des chemins. « J’ai arrêté de travailler parce que je suis malade, entre temps victime d’une déficience visuelle qui s’est transformée en glaucome très aigu au dernier stade. Et ça m’empêche de travailler, je ne peux pas voir, je ne peux pas lire, si bien que j’ai arrêté le travail. C’est ce qui a provoqué chez moi une défaillance dans mon quotidien, dans mes charges familiales et c’est qui a fait que j’ai fait un cumul de frais de location d’une période disons de 07 mois environ. C’est pourquoi, le logeur me dit qu’il demande à ce que je quitte pour défaut de payement des frais de location », a fait savoir le doyen Nafiou Diallo.
Devant ces difficultés, notre confrère s’adresse au président de la transition. « C’est pour ces raisons que je vous ai demandé de venir, pour que je m’adresse au Colonel Mamadi Doumbouya, le président de la République. C’est à la seule personne que je peux m’adresser pour exprimer mon cri de cœur pour qu’il me vienne en aide. Si non, je risque d’être humilié, délogé dans le déshonneur. Puisqu’il est là, je le connais humble, c’est pourquoi je souhaite m’adresser à lui en ces termes, dire au Colonel Mamadi Doumbouya que tout le monde le connaît profondément humain, de me venir au secours pour faire face à ce problème de loyer », a lancé le Doyen Nafiou.
Le doyen Nafiou Diallo n’a ni moyen de déplacement ni maison. Il demande au Colonel Doumbouya un toit ou un moyen de déplacement. « Deuxièmement, en dehors du loyer puisque je ne vois pas, je ne marche pas seul, tous mes déplacements sont dus à un de mes neveux qui est là… Je n’ai ni moto, ni voiture, il faut que je lui dise de me regarder. Je ne le vois pas, mais lui, il me voit… Je ne me gêne pas parce que je sais qu’il le fera. Il suffit qu’il sache que je suis dans cette situation périlleuse. Elle est vraiment périlleuse », alerte le pauvre.
Hassanatou Kanté pour Guineematin.com
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