Moussa Yéro Bah à Télimélé : « ici les jeunes sont très dynamiques »

Des membres de l’ONG Femmes, développement et droits humains en Guinée (F2DHG) ont été reçus ce vendredi 14 juillet 2023 par les cadres de la Direction préfectorale de l’éducation (DPE) de Télimélé. Leur visite s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la célébration du mois de l’enfant dans la commune urbaine de Télimélé.

C’est dans la salle de conférence de la direction préfectorale de l’éducation de Télimélé que s’est tenue la cérémonie d’accueil. Après le souhait de bienvenue du DPE, Ibrahima Cissé, la présidente de l’ONG F2DHG a rappelé la nécessité d’impliquer les enfants dans la lutte contre les violations de leurs droits.

« L’avenir d’une nation dépend de ce qu’on met dans l’éducation des enfants. Et, nous nous sommes dit qu’en tant qu’organisation de défense des droits humains, c’est bien de parler des droits des enfants, mais à un moment donné il faudrait impliquer ces enfants eux-mêmes. C’est comme sur les questions de violences faites aux femmes et aux hommes, des droits humains en général, il faudrait que chaque couche soit impliquée pour que nous puissions réussir le combat. C’est pour cela que l’année dernière nous avons lancé le projet « les enfants parlent de leurs droits », qui consiste à organiser un concours entre des enfants pour créer de l’émulation, amener ces enfants à s’impliquer, à écrire, à utiliser n’importe quel genre littéraire qui leur convient pour dénoncer, pour parler des maux dont ils souffrent», a déclaré Moussa Yéro Bah.

Après Conakry et Coyah, c’est la préfecture de Télimélé qui a été ciblée pour accueillir la dernière étape de cette édition du projet pour le compte de l’année 2023. Moussa Yero Bah revient sur les raisons de ce choix. « Nous sommes très heureux de faire cette activité chez vous à Télimélé. Ce choix n’est pas fortuit. C’est parce que vous avez ici des jeunes très dynamiques. Il faut féliciter et encourager Alpha Amadou et son équipe qui se battent du mieux qu’ils peuvent pour mener cette lutte qui n’est pas facile. La lutte contre les violations des droits humains n’est pas une chose facile. Ces jeunes ont fait ici un travail extraordinaire sans aucun moyen d’accompagnement. Le travail que nous faisons, nous faisons bénévolement. Nous sommes en association, nous prenons notre argent, nous cotisons ; car quelques fois nous n’avons pas de subventions d’institutions. Mais nous avons décidé de faire du mieux que nous pouvons pour accompagner les personnes nécessiteuses. Depuis trois ans, ces jeunes sont sur le terrain et travaillent sur leurs propres frais. C’est quand nous avons quelques petites subventions et quelques rares fois que nous prenons certaines situations en charge parce que ce n’est pas évident. Donc, il faut les encourager et les féliciter, parce qu’ils ont fait un travail extraordinaire sans pratiquement aucun soutien. Mais c’est avec ce travail qui est fait, avec ces différents rapports qu’on peut obtenir un accompagnement. Et il faut toujours partir de quelque part, c’est ce qui nous a décidé cette fois-ci à nous rendre dans la ville de Télimélé, à mettre en compétition des enfants que la DPE a choisis dans différentes écoles », a-t-elle laissé entendre.

Cette 2ème édition du projet “les enfants parlent de leurs droits” est prévue pour ce samedi 15 juillet dans l’enceinte de l’Institut international de formation en santé de Télimélé à 10 heures précises

Il faut rappeler qu’avant la DPE, la délégation composée des membres de l’ONG Femmes, développement et droits humains en Guinée, a été reçue à la commune, à la préfecture et au conseil des sages.

 De Télimélé, Ousmane Dieng et Mamadou Saliou Bah pour Guineematin.com

Tél: 622 52 52 50 / 611 53 90 53

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