Depuis l’érection de Koubia en préfecture en 1975 sous le régime de la Révolution, jamais les habitants de la commune urbaine n’ont eu autant d’espoir de vivre dans une ville comme les autres. Située à 457 km de Conakry, la préfecture de Koubia, relevant de la région administrative de Labé, a été longtemps oubliée par les différents régimes. Mais aujourd’hui, une nouvelle dynamique est née. Les réalisations en cours sous le règne du CNRD est un motif d’espoir. Il y a un grand pas vers la bonne direction.
Il a fallu attendre 48 ans après sa création en Préfecture pour voir s’ouvrir certains chantiers socio-économiques dans la cité. Parmi ces chantiers, on peut citer l’installation de la société Electricité de Guinée (EDG).
En effet, depuis janvier 2023, EDG fournit du courant électrique à ses abonnés de Koubia d’une façon progressive. Actuellement, les habitants de la ville reçoivent le courant électrique de 19 à 23 heures, soit 4 h de fourniture. Certes, vous me direz que c’est peu. Mais, c’est une première.
À cela s’ajoute l’achèvement de la construction de onze (11) bâtiments devant abriter la compagnie d’infanterie de Koubia. On parle aussi de la construction très prochaine du commissariat central de police de Koubia.
Dans cette liste de réalisations d’infrastructures à Koubia en cette année 2023, il faut évoquer l’entame de la réalisation de 9 km 300 de bitume pour la voirie urbaine de Koubia dont les travaux de terrassement et de réouverture des principaux axes de la ville ont démarré le 25 juin dernier.
Ces différentes réalisations débarrassent les Koubiakas du complexe d’infériorité par rapport aux autres citoyens des autres villes du pays. Loin d’être des clopinettes, ces différentes réalisations enchantent les citoyens de Koubia qui, dans un passé récent, estimaient être les oubliés de la République.
Aujourd’hui, les habitants de Koubia fondent leur espoir sur l’adduction d’eau, le bitumage du tronçon Labé –Koubia, distant seulement de 61 Km. Parmi les ambitions, les citoyens de Koubia sollicitent la nomination de ses cadres à de hautes fonctions ainsi que ceux en poste dans la localité.
Force est de reconnaître qu’il a fallu 48 ans après sa création en préfecture (à l’image de Lélouma, Mandiana et Lola) pour être témoin de la desserte en courant électrique et du bitumage de voire urbaine à Koubia.
Il a fallu, pour être franc, cette transition du CNRD pour ouvrir ces chantiers d’intérêt socioéconomiques au bénéfice de préfecture de Koubia. Avec sa croissance urbaine rapide et une démographie galopante, le besoin en services urbains de base s’accentue de plus en plus.
Quatre heures (04h) de temps de courant électrique et 9 km 300 de goudron pour celui qui ne l’a jamais connu est un bon début de développement en attendant la réalisation d’autres infrastructures pour Koubia.
Par Alpha Koubia Diallo
