Le 1er au Bac 2023 en Sciences Maths parle : « tout mon temps était concentré sur les études »

Adolphe Irénée Koly, 1er de la République

Adolphe Irénée Koly s’est classé 1er de la République en Guinée au baccalauréat unique de la session 2023 au compte de l’option Sciences Mathématiques. Ce bachelier, présenté par le Groupe scolaire Saint Jean de N’zérékoré, a décroché le précieux sésame avec une moyenne de 18,99/20. Interrogé ce dimanche, 16 juillet 2023, par le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture, le jeune Adolphe Irénée Koly a fait savoir que l’essentiel de son temps a tourné autour de cette évaluation.

D’entrée de jeu, Adolphe Irénée Koly a exprimé toute sa joie devant la prouesse ainsi réalisée. « Être premier de la République est pour moi une source d’une grande satisfaction, de bonheur, de fierté, non-seulement pour moi mais tous mes parents et toute ma famille ainsi que mon école. Parce que je représente ici aujourd’hui une fierté. Donc cela, c’est pour moi un grand honneur et un grand bonheur. Je remercie mes parents pour le soutien et les responsables de l’école pour l’encadrement. Je suis très content de mon résultat », s’est-il réjoui.

Adolphe Irénée Koly, 1er de la République

Poursuivant son intervention, notre interlocuteur, révèle la clé de sa réussite. « Le travail que j’ai abattu pour y arriver, je pense que ça date depuis plus de 3 années. Parce que cet objectif-là, je me l’étais fixé depuis la 11ème année. Et depuis la 11ème année, j’ai toujours rêvé d’atteindre cet objectif. Donc, j’ai toujours travaillé pour l’atteindre avec les parents, les encadreurs, le soutien, qu’il soit financier ou moral. Et aussi, j’ai fréquenté une école qui n’était pas trop proche de la maison. Donc, ça générait ici beaucoup de dépenses financières, mais ils ont toujours été là, ils m’ont toujours soutenu et ils m’ont toujours encouragé. Et de ma part, j’ai toujours aussi fourni un énorme effort. Parce que depuis la 11ème année, je me suis débarrassé de plusieurs choses pour me concentrer sur cet objectif. Depuis la 11ème, tout ce que j’ai eu à faire, c’est d’étudier car ça fait 3 ans que je n’ai pas connu les vacances. Tout mon temps était concentré sur les études. La clé de ma réussite, ça a été la foi. Parce que j’ai toujours eu la foi que j’allais accomplir de grandes choses, même si dans le passé, je n’ai pas pu le faire… Donc, j’ai eu foi en Dieu et j’ai mis ma foi en Dieu, j’ai dit, Oui je peux le faire et j’ai aussi eu confiance en moi. Et cela aussi s’est réalisé. Parce que j’ai autour de moi un environnement, des gens, des proches, de la famille qui ont toujours eu confiance en moi. A chaque fois qu’ils me disaient oui, tu peux le faire. Je me rappelle même un jour, ma grande sœur m’avait dit que j’allais être dans les 5 premiers, mais j’ai juste rajouté que j’aimerais faire mieux, c’est-à-dire être le premier de la République, et c’est ce qui est arrivée », a laissé entendre Adolphe Irénée Koly.

Parlant de son rang, Adolphe Irénée Koly, révèle qu’il avait promis à sa famille et à son école d’être le premier des premiers de la République, avec une moyenne de 19,50. « J’avais promis, depuis toujours et même à la fin de l’année, on avait organisé des interviews entre nous, histoire de garder en tant que souvenir. Et on demandait à chacun de dire quelles étaient ses attentes par rapport à bac. Mais moi, j’avais dit que j’allais être admis. Ensuite, j’allais être Premier de la République et j’allais avoir une moyenne qui allait dépasser les 19,50. Bien sûr que je n’ai pas dépassé 19,50 de moyenne. Mais je pense que la moyenne que j’ai atteint, elle est suffisamment grande et elle est aussi historique, comme je l’ai voulu. Donc je peux affirmer sans l’ombre d’aucun doute que j’ai atteint la quasi-totalité de mes objectifs, et j’en suis fier », a dit le lauréat.

Adolphe Irénée Koly, 1er de la République

Pour terminer, Adolphe Irénée Koly n’oublie pas les candidats qui n’ont pas décroché le baccalauréat. « L’échec est parfois un passage obligé dans la vie de tout un chacun… Mais cela ne doit pas être un frein à notre évolution. Parce que l’échec ne vient pas pour déstabiliser, mais l’échec vient pour vous donner une leçon. Et la douleur de l’échec ne vous quittera pas tant que vous n’aurez pas appris la leçon. Donc, vous devez faire une auto-évaluation pour que vous puissiez déceler le problème, savoir qu’est-ce qui n’a pas marché, recadrer le tir et pour revenir encore plus fort. Mais très vite, il faut commencer à te poser les bonnes questions pour pouvoir trouver les réponses. Comme le disait l’autre, il n’y a pas de mauvaise réponse, mais il n’y a que des problèmes qui sont mal posés. Vous vous posez les bonnes questions, vous vous demandez qu’est-ce qui n’a pas marché, et lorsque vous arrivez à répondre à ces questions, vous palliez ces problèmes. Et je pense que la prochaine fois, ça sera la meilleure. Et tout le monde va réussir à s’en sortir », a-t-il conseillé.

De N’Zérékoré, Foromo Gbouo Lamah et Cécé Gbamou pour Guineematin.com

Tél : 00224 620 166 816/666 890 877 

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