Désormais, il n’est plus nécessaire pour les futurs magistrats et hommes de droit d’aller à Dakar pour l’obtention de la licence ou du Master. À travers une convention de partenariat signée entre l’Ecole internationale de commerce et de technologie d’Ibrahima Sory Touré (Business School) et l’Institut supérieur de droit de Dakar, reconnu par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), des programmes de droit dans (toutes ses diversités) vont être enseignés à Conakry, dès l’ouverture prochaine.
L’annonce a été faite dans la matinée de ce samedi, 22 juillet 2023, en marge d’une cérémonie de rencontre entre les responsables des deux institutions à la Camayenne, par le Directeur général de l’EICT IST/BS, Alpha Ibrahima Diallo, au micro d’un journaliste de Guineematin.com, présent sur place.
« L’Institut supérieur de droit de Dakar est l’une des plus grandes institutions de droit d’Afrique. L’Ecole internationale de commerce et de technologie, IST Business School, est la première plus prestigieuse école en Guinée dans son secteur. Nous voulons lancer ce label et inviter à se lancer dans cette école de commerce qui est beaucoup plus orientée vers l’emploi. Certes, c’est une école ouverte sur le monde et qui vient concrétiser la coopération Sud-Sud. L’autorité nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur (ANAQ) l’exige. La convention entre nos deux institutions a été signée il y a deux semaines. Et l’ISDD a décidé de venir implanter les programmes de Licence et de Master chez nous », a fait savoir le Directeur général de l’EICT IST/BS.
D’ailleurs, précise-t-il, tout est fin prêt et les inscriptions sont prévues dès le mois d’octobre pour démarrer les cours.
« Les professeurs et l’ensemble du personnel d’encadrement tout comme les installations, tout est prêt. Nous sommes prêts à recevoir les étudiants qui désirent faire leur Licence ou Master en droit. Je rappelle que l’ISDD est l’une des rares institutions de son domaine à avoir fait accréditer tous ses programmes d’enseignement. Je rappelle que ces enseignants sont composés que de Professeurs et de Docteurs en droit. Ceux qui sont allés se former dans cet institut le savent. Les documents et les diplômes sont tous signés ISDD. Cette formation faite sur place aide beaucoup les Guinéens. Cela réduit considérablement les coûts et les souffrances. Désormais au lieu que les Guinéens ne se déplacent jusqu’à Dakar avec toutes les contraintes financières que cela suppose, ils peuvent se former dans le même Institut avec le même contenu des programmes, les mêmes formateurs et dans des installations adéquates en étant ici même chez eux à Conakry à des coûts abordables », a fait savoir Alpha Ibrahima Diallo, non savoir que les diplômes de l’ISDD sont des diplômes reconnus par l’ANAQ et le CAMES.
De son côté, le Directeur des programmes de l’Institut supérieur de droit de Dakar, Dr Sadou Wan, souligne être venu à Conakry pour concrétiser le partenariat entre les institutions d’enseignement professionnel et supérieur.
« Nous sommes là pour matérialiser le partenariat signé entre l’Ecole internationale de commerce et de technologie IST Business School et l’Institut supérieur de droit de Dakar (ISDD). Nous allons lancer les programmes de formation et dès la rentrée en octobre, les cours vont démarrer. Nous avons constaté que beaucoup de Guinéens se déplaçaient pour aller étudier le droit au Sénégal, notamment à l’ISDD. C’est pourquoi nous avons décidé d’établir un partenariat avec l’EICT IST/BS pour aider les Guinéens à avoir la formation qu’ils désirent à portée de main », a expliqué l’expert sénégalais.
Parlant des options disponibles, Dr Wan parle d’une fourchette de filières variées, innovées et qui prennent en compte des potentialités minières de la Guinée.
A rappeler que l’ISDD a été créé par l’éminent professeur et homme de droit Babacar Gueye en 2005, à Dakar. Au départ, cet institut était un prolongement de l’Université de Perpignan de France avant d’être totalement indépendant avec des programmes plus africains. A date, plusieurs nationalités africaines dont des Guinéens se retrouvent parmi les milliers d’apprenants.
Abdallah BALDE pour Guineematin.com
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