Comme annoncé précédemment, le deuxième sommet Russie-Afrique s’est ouvert ce jeudi, 27 juillet 2023, à Saint-Pétersbourg. Cette rencontre vise à renforcer la coopération entre la Russie et l’Afrique dans plusieurs domaines. Vladimir Poutine, le président russe, a pris assez d’engagements ce matin pour accompagner l’Afrique dans son développement économique et humanitaire.
Et, le ministre tchadien des affaires étrangères, Mahamat Saleh Annadif, espère que ce sommet va marquer « une volonté réelle » de la géante Russie d’être aux côtés de l’Afrique pour relever ensemble les nombreux défis (économiques, alimentaires, sécuritaires…) qui freinent l’émancipation du continent. Le chef de la diplomatie tchadienne espère surtout que va aider son pays à faire face aux difficultés humanitaires qui l’assaillent depuis le début de la guerre chez son voisin, le Soudan, rapporte l’envoyé spécial de Guineematin.com à Saint-Pétersbourg.
Depuis le début de la guerre au Soudan en avril dernier, le Tchad est pris d’assaut par plus d’une centaine de milliers de réfugiés soudanais. Cet afflux de personnes démunies, en quête d’abri et de quoi manger, a considérable détérioré la situation humanitaire au Tchad. Et, le ministre tchadien des affaires étrangères, Mahamat Saleh Annadif, mise sur ce sommet Russie-Afrique qui a démarré aujourd’hui à Saint-Pétersbourg pour convaincre la Russie de se battre aux côtés du Tchad pour relever ces nombreux défis humanitaires.
« D’abord, c’est marquer un peu au niveau africain. C’est vraiment espérer que ce sommet marque une volonté réelle de nos partenaires de privilégier le multilatéralisme. Parce que ces deniers temps, il rencontre beaucoup de difficultés. Deuxièmement, vous connaissez tous les défis auxquels l’Afrique est confrontée. Défis sécuritaire et surtout défis au niveau de la crise alimentaire. Défis sécurité, nous voulions qu’il y ait un monde où il y a plus de paix et d’harmonie. Défis liés aux questions alimentaires, vous savez les effets de la crise ukrainienne.
Et, comme ce sommet a un volet humanitaire, nous osons croire que nos partenaires de la Russie conjugueront leurs efforts avec nos frères africains pour qu’on puisse aider l’Afrique à faire face aux défis sécuritaires et surtout aux défis humanitaires avec les réfugiés, les déplacés et surtout pour un pays comme le Tchad. La Guerre au soudan nous impacte beaucoup. Il y a beaucoup de réfugiés et on aimerait faire les plaidoyers pour que la communauté internationale vienne au secours de ces frères qui ont quitté leurs pays à cause de la guerre. Nous osons croire qu’on va développer les échanges commerciaux, économiques avec nos partenaires de la Russie. L’Afrique en a besoin et je crois que nos amis russes en ont besoin », a-t-il déclaré.
De Saint-Pétersbourg, Mohamed Guéasso DORÉ, envoyé spécial de Guineematin.com
