Mody Oury Moringa réclame plus de 40 milliards GNF à Oyé Guilavogui… et interpelle les autorités de la transition

Mody Oury Moringa Diallo, président de la FEGUIPROFIM

Mody Oury Moringa Diallo ne compte pas baisser les bras dans l’affaire de détournement présumé qui l’oppose à Oyé Guilavogui et Assiatou Baldé, deux anciens ministres de l’environnement sous le régime Alpha Condé, et à Mamadi Aminata Touré. Le président de la Fédération guinéenne des promoteurs de la filière moringa (FEGUIPROFIM) accuse ces trois personnes d’avoir détourné un montant de plus de 40 milliards de francs guinéens qui lui était destiné. A l’occasion d’une conférence de presse tenue hier, vendredi 4 août 2023, Mody Oury Moringa a dénoncé ce qu’il qualifie d’injustice qu’il a subie dans cette affaire. Aujourd’hui, il ne sait plus à quel saint se vouer même si le dossier est pendant à la Cour suprême, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

A l’occasion de cette conférence de presse, Mody Oury Moringa soutient que ce dossier a été jugé à la Cour de répression des infractions avant d’atterrir à la Cour suprême. « En ce qui concerne Oyé Guilavogui, j’ai gagné au niveau de la Chambre de l’instruction de la CRIEF. J’ai gagné au niveau de la Chambre de jugement. Il a interjeté appel. D’une interjection à une autre, on est à la Cour suprême. Et sa conduite criminelle qu’il a encore plus manifestée, avec tous ces appels, il n’a pas écrit même une phrase pour dire pourquoi il a interjeté appel. C’est au mois de Ramadan qu’il a interjeté appel. On va vers 1 an et 3 mois de jugement.

Je suis victime de détournement de plus de 40 milliards de nos francs et l’histoire est en train de me donner raison. Moi qui ai été abusé par Oyé Guilavogui, Assiatou Baldé et ce jeune Mamadi Aminata Touré, je suis laissé pour compte dans mon pays. Ils m’ont dépouillé d’une dizaine de projets et programmes dont, entre-autres : un programme de reforestation de la planète que j’ai conçue à partir de la révision de la loi Fria que j’ai contextualisé dans un contexte de changement climatique. Ils ont effectué ce trafic international de propriété intellectuelle et ils ont vendu à Bruxelles », soutient Mody Oury Moringa Diallo.

Poursuivant, il dit n’avoir pas espoir de rentrer en possession des montants qu’il réclame, bien que le dossier soit pendant à la Cour suprême. C’est pourquoi, il se tourne vers les autorités de la transition pour demander de l’aide.

« C’est une justice sans suite. C’est la raison pour laquelle on n’a plus confiance. On souhaiterait désormais expliquer à qui de droit ce que nous sommes en train de vivre. Si nous citoyens on regarde de gauche à droite, on voit qu’on ne peut trouver notre compte auprès de ceux-là qui devaient rendre la justice, on sera obligé de se rendre justice incontestablement. Parce que tout simplement, on ne trouve aucune issue favorable pour qu’on puisse reconnaître le tort qu’on nous a commis. Comme nous sommes à l’ère de la refondation et de la rectification institutionnelle, nous demandons au président Mamadi Doumbouya et à Charles Wright, le ministre de la Justice de nous aider à ce que justice soit faite. À ce qu’on arrête en fin en République de Guinée de piétiner les citoyens, de promouvoir l’impunité et la criminalité », a lancé le président de la Fédération guinéenne des promoteurs de la filière moringa (FEGUIPROFIM).

Mohamed Guéasso DORÉ pour Guineematin.com

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