Alors que toutes les attentions sont focalisées sur le Palais présidentielle de Niamey où la garde présidentielle de Mohamed Bazoum l’a renversé depuis le 26 juillet dernier, et le maintien en détention, les djihadistes continuent de faire des victimes. La dernière attaque en date a eu lieu hier mardi, 15 août 2023, à Koutougou (région de Tillabéri) faisant 17 soldats tués et 20 blessés, selon ministère de la Défense nigérien.
« Ce jour 15 août 2023 aux environs de 13 heures 30′, un détachement des Forces Armées Nigériennes (FAN) en mouvement entre Boni et Torodi a été victime d’une embuscade terroriste aux abords de la localité de Koutougou (52 km au sud- ouest de Torodi) », annonce le communiqué publié dans la nuit d’hier.
S’agissant du bilan provisoire de ce qui est considéré depuis le coup d’État comme l’attaque la plus meurtrière, le ministère de Défense indique : « Côté ami : dix-sept (17) décédés, vingt (20) blessés dont six (06) graves évacués tous à Niamey. Côté ennemi : deux colonnes de plus d’une cinquantaine de motos chacune détruites (soit plus d’une centaine de terroristes neutralisés) au cours de leur repli », a-t-il précisé. Cette attaque a eu lieu dans la localité de Koutougou située près de la frontière avec le Mali.
Après la prise du pouvoir au Niger, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a entre autres évoqué la dégradation sécuritaire parmi les raisons de son action contre le régime Bazoum.
Cette attaque s’est produite à la veille de la réunion des chefs d’état-major des pays membres de la CEDEAO à Accra les 17 et 18 août pour « activer et déployer » la force d’attente en vue d’intervenir militairement au Niger afin d’y « rétablir l’ordre constitutionnel ».
Mamadou Yahya Petel Diallo pour Guineematin.com
