Des femmes de la sous-préfecture de Franwalia, dans la préfecture de Siguiri, ont exprimé leur colère dans la journée d’hier, dimanche 27 août 2023. Membres de l’association islamique Salamedine de Karamo Siaka, ces femmes ont brûlé leurs foulards et réclamé la libération de leurs fils, détenus à Siguiri après avoir barricadé les locaux du district de Franwalia, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Des jeunes en colère avaient récemment manifesté à Franwalia pour dénoncer ce qu’ils avaient appelé de gestion opaque du bureau local du district. Ils avaient barricadé les locaux avant de se faire arrêter. Selon nos informations, il y a au moins 18 de ces jeunes manifestants qui sont aujourd’hui en détention à Siguiri.
C’est ce qui est à la base de la colère des femmes, membres de l’association islamique Salamedine de Karamo Siaka qui œuvre pour la paix. Au nom des femmes de Franwalia, Djefadima Traoré n’a pas caché la colère de la gent féminine. « Nous avons adhéré à cette association au nom de la paix. Mais nos enfants sont arrêtés illégalement et emprisonnés. Donc à partir d’aujourd’hui, nous ne sommes plus membres de cette association. Nous avons acheté les foulards à 200 000 francs guinéens pour l’honorer. Mais aujourd’hui, c’est une déception. Nous brûlons ces foulards pour nous dissocier de cette association parce que c’est Elhadj Karamo Siaka Camara qui serait la cause de l’interpellation de nos fils », a martelé Djefadima Traoré.
De Siguiri, Koutoubou Condé pour Guineematin.com
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