C’est au point zéro (une zone située à 15 kilomètres de la ville nigérienne d’Assamaka) que ces Guinéens ont été largués des camions par les forces de sécurité algériennes. Aux côtés de ces Guinéens se trouvaient au moins 200 autres migrants de différentes nationalités d’Afrique subsaharienne. Ils ont marché à pied dans ce désert pour rejoindre le Niger.
Selon l’association Alarmephone Sahara qui a donné l’alerte ce samedi matin, ces migrants sont arrivés à Assamaka le 2 octobre dernier. Et, ils étaient au nombre 406 (dont 202 Guinéens).
Dans ce groupe de migrants, il y avait aussi « 4 Béninois, 4 Burkinabés, 5 Camerounais, 18 Ivoiriens, 1 Ghanian, 1 Bissau-Guinéen, 113 Maliens, 16 Nigérians, 24 Sénégalais, 11 Sierra-léonais et 7 Tchadiens ».
Depuis le début de cette année, plus de 9000 migrants originaires de pays d’Afrique subsaharienne ont été expulsés d’Algérie et conduits à la frontière avec le Niger. Ces expulsions en masse ont entraîné une situation humanitaire critique dans la ville d’Assamaka (au Nord du Niger). Aujourd’hui, plusieurs milliers de migrants vivent dans des conditions extrêmement précaires. Le centre de transit de l’OIM (organisation internationale pour les migrations) est saturé.
Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com
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