Sévanos Kourouma est jugé pour Coups et blessures volontaires (CBV) sur sa petite amie, Fatoumata M. Kalo, au tribunal correctionnel de Dixinn. A l’audience d’hier, mardi 17 octobre 2023, ce footballeur de profession a reconnu les faits mis à sa charge, parlant de jalousie. Il a été reconnu coupable et condamné au paiement d’une amende d’un million GNF, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Sévanos Kourouma est en détention préventive depuis le 19 juin 2023 à la maison centrale de Conakry. Il lui est reproché d’avoir brutalisé Fatoumata M. Kalo, sa petite amie.
A la barre du tribunal de Dixinn, dirigé par le président Ousmane Simakan, le prévenu ne nie pas les faits. « C’est ma copine. C’est ici que j’ai su que ce n’était pas bon. Monsieur, le président c’est la jalousie qui m’a poussé à la frapper. Elle était avec un autre homme. Je vous demande pardon. Je lui ai également demandé pardon », a-t-il déclaré.
Après cet aveu du prévenu, le parquet va passer aux réquisitions dans cette affaire. « Il a fallu l’intervention des agents pour enlever la fille des griffes du prévenu. Même ses voisins n’ont pas pu », a expliqué Mamadou Hady Diallo, représentant du Ministère public qui soutient que les faits sont établis à l’encontre de Sévanos Kourouma.
Par ailleurs, le Procureur va demander de le retenir dans les liens de la culpabilité pour Coups et blessures volontaires. Des faits prévus et punis par les dispositions de l’article 239 du Code pénal guinéen. Pour la répression, Mamadou Hady Diallo va demander de le condamner à six (6) mois d’emprisonnement et au paiement d’une amende de 500 mille francs guinéens, tout en réservant les intérêts de la partie civile, absente à l’audience.
Pour sa propre défense, Sévanos Kourouma dira : « j’ai perdu mes parents. Je n’ai ni père ni mère. Je n’ai rien. Je vous demande pardon », a plaidé le prévenu.
Le Tribunal a finalement déclaré le prévenu coupable de coups et blessures volontaires à lui reprochés. Pour la répression, il est condamné au paiement d’une amende d’un million de francs guinéens. Le tribunal a constaté la non-comparution de la partie civile.
Kadiatou Barry pour Guineematin.com
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