L’Union des forces républicaines (UFR) se dit choquée par les actes de violences qui se sont abattus sur les journalistes qui dénonçaient les restrictions du site Guineematin.com depuis plus de 2 mois. Pour Ousmane Tolo Soumah, secrétaire général du Conseil national des jeunes de l’UFR, cette violence et les 13 arrestations dans les rangs des journalistes sont un recul grave, pire que ce qui se passe en Birmanie. Il l’a dit à l’occasion de l’assemblée hebdomadaire du parti, tenue hier, samedi 21 octobre 2023, au siège du parti, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Ousmane Tolo Soumah, secrétaire général du Conseil national des jeunes de l’UFR, a dit partager la peine des journalistes, brutalisés le lundi dernier à Kaloum par les forces de l’ordre. Treize d’entre par des policiers déchaînés. « Les journalistes étaient dans la rue pour réclamer leurs droits. Au nom du bureau exécutif, nous partageons la peine de la presse, ce qui est arrivé à la presse nous est arrivé aussi. Les médias ont défendu les valeurs ici et continuent à le faire. Soyez unis, vous les médias. Ce n’est pas Mamadi Doumbouya (chef de la junte guinéenne, ndlr) qui a donné la liberté de la presse. Ça a été un combat au moment où nous étions à l’école. Il y en qui se sont battus, comme Sidya Touré, pour qu’il y ait la liberté de la presse parce qu’il n’y avait que la RTG. Ce sont ces gens-là qui sont là à vous tuer à petit feu. Treize (13) journalistes arrêtés, d’autres violentés et blessés. Même en Birmanie, on n’a pas vu ça », a-t-il dénoncé.
Hadja Fatoumata Camara, vice-présidente de l’UFR, a renouvelé le soutien de l’UFR et de son leader Sidya Touré à la presse guinéenne. « Cet acte incivique et ignoble n’honore pas notre pays dont l’image démocratique est déjà compromise : la répression des journalistes suivie de leur arrestation. Et comme l’a exprimé le Président Sidya TOURE, nous renouvelons encore le soutien de l’UFR et de son président à la presse guinéenne. Il faut que ça cesse ! Mesdames et Messieurs, en organisant cette activité, nous avons décidé de célébrer notre liberté, en dépit du fait que le régime s’emploie à restreindre nos libertés. Nous disons NON comme l’ont fait nos devanciers, et c’est là la vraie expression de l’appropriation par nous du slogan de la semaine de l’indépendance : s’inspirer du passé pour construire le futur ensemble », a martelé Hadja Fatoumata Camara.
Hassanatou Kanté pour Guineematin.com
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