Boké : des citoyens se plaignent de la fermeture des cliniques et pharmacies non agréés

Après la fermeture des lieux de vente de médicaments et des cliniques non agréés de la commune urbaine de Boké, les plaintes sont devenues fréquentes de la part des populations. Il y a très peu de pharmacies dans la zone pour des malades nombreux et qui peinent à trouver les produits qui leurs sont prescrits. La situation fatigue les citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer, a constaté sur place le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

La fermeture des pharmacies et autres cliniques non agrées est une mesure qui vise à réglementer le secteur mais aussi à permettre à des professionnels de manipuler les produits. Ce qui n’est pas sans conséquences sur les citoyens.

Au niveau des pharmacies agréées de Boké, la demande est très forte. Il arrive que les médicaments manquent, accentuant le calvaire des patients et ceux qui les accompagnent.

Mamadou Bangoura

C’est le cas de Mamadou Bangoura qui se plaint de cette situation. « Je suis venu pour chercher des médicaments. Mais actuellement, les pharmacies sont rares à Boké. Et avec une situation comme ça, ce n’est pas du tout facile pour nous les malades. Parfois, on peut venir trouver que le produit que nous cherchons n’est pas là. C’est vraiment un calvaire pour nous les habitants de Boké », a-t-il lancé.

Même son de cloche chez Moussa Sidibé qui se plaint de la conjoncture. Pour lui, c’est la fermeture des boutiques de vente de médicaments qui a occasionné la rareté mais aussi la cherté des produits pharmaceutiques.

Moussa Sidibé, venu pour acheter des produits pharmaceutiques

« Nous citoyens de Boké, ça ne va pas pour nous. Depuis qu’on a fermé les boutiques de vente des médicaments, nous souffrons énormément. Les pharmacies sont très peu ici. Et il y a beaucoup de monde. Quand on vient, parfois on se met en rang. Boké est une ville minière, avec la poussière qui se dégage, tout le monde est malade. Maintenant, on n’a pas d’argent et les médicaments sont chers », se plaint monsieur Sidibé.

Il n’y a que trois pharmacies pour les 15 quartiers de la commune urbaine de Boké. D’où cet appel de Mamadou Bangoura. « L’appel que j’ai à lancé à l’endroit de l’Etat, c’est d’ouvrir des pharmacies à Boké. Pour que la population puisse s’approvisionner sans être en file d’attente. Parce que dans cette situation, si tu as un malade et qu’il est urgent de trouver les médicaments, ça va être compliqué… »

Depuis Boké, N’Diaré Diallo pour Guineematin.com

Tél : 628-98-49-38

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