Une mission de supervision nationale composée des cadres du ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi s’est rendue ce vendredi, 1er décembre 2023, à l’université Mahatma Gandi. Objectif, s’enquérir des réformes du cahier de charge en évaluant les enseignants (…), a constaté un reporter de Guineematin.com qui était à la rencontre.
Le ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et de l’emploi, Alpha Bacar Barry, a déployé certains cadres de son déplacement ce matin à l’université Mahatma Gandi, sise à Lambadji, dans la commune de Ratoma. C’est le Directeur National de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle privé qui a dirigé cette mission de supervision pédagogique administrative.
S’exprimant, il a souligné que cette mission vise à améliorer les pratiques professionnelles du ministère et avancer davantage dans le cadre de la formation et la qualification des jeunes. « Nous sommes en mission de supervision pédagogique administrative dans les institutions de formation professionnelle et privée. Cette activité s’inscrit dans notre plan d’action annuel 2023-2024, qui a pour objetif, d’aller voir dans ces écoles si toute fois nos recommandations sont prises en compte, au point de vue formation, administration et la gestion des salles de classe. Nous avons mené cette mission pour savoir réellement est-ce que notre réforme est prise en charge par l’ensemble de nos institutions ? C’est pourquoi la mission a été couplée par le sondage d’opinion. Il faut que nous sachions réellement est-ce que nos usagers se sont embarqués dans notre politique. Donc c’est une mission qui va nous édifier tout ça pour que l’ensemble soit de qualité. À date, nous avons 111 institutions de formation qui fonctionnent sur 156 agréées. Donc notre politique c’est de faire en sorte que toutes ces écoles là emboîtent le pas de notre réforme. Il faut que les écoles comprennent que cette mission vient pour eux, ça va les permet de rectifier toutes les erreurs qu’ils ont dans les institutions de formation », a précisé Alsény Larsène Bangoura
Le chef de mission indique que tous les étudiants doivent se faire inscrire sur l’outil Parcours Pro pour être dans le système de l’Enseignement technique, de la Formation Professionnelle. « Faire comprendre aux apprenants que seul Parcours Pro peut leur permettre d’être admissible à l’examen de sortie. Donc je ne sais pas comment ça se passe dans ces écoles mais ils savent tous qu’il fallait passer par ça. Donc je voulais vraiment m’assurer, si toute fois les apprenants qu’ils ont sous la main, sont tous inscrits sur Parcours Pro. Parce que c’est un outil important pour nous. Ça nous permet de maitriser la fluidité des apprenants dans les écoles », a rassuré Alsény Larsène Bangoura.
Selon Mamadou Aliou Diarouga Diallo, le président de l’association des écoles privées de l’enseignement technique, le ministère utilise l’outil Parcours Pro depuis un an. « Depuis l’année dernière, nous nous sommes embarqués dans Parcours pro. Nous avons fait sa promotion et toutes nos institutions sont sur Parcours pro. Le fait que Parcours Pro nous permet de savoir exactement qui nous inscrivons dans nos écoles, nous pensons que c’est une qualité. Mais ce qu’il faut relever ici, c’est que la majeure partie de nos inscrits sont inscrits au niveau de nos institutions et nous les aidons nous-mêmes à aller sur la plate-forme pour s’inscrire. Ce qui fait que le plus souvent vous constacterez que c’est à la fin des inscriptions que nous communiquons tous les INA, les mettons sur leurs cartes, leurs badges. Donc nous sommes en train de travailler sur ça. Mais nous insistons pour que tout le monde passe sur Parcours pro et que les INA soient communiqués aux apprenants », a indiqué Mamadou Aliou Diarouga Diallo.
Kaïn Naboun TRAORÉ pour Guineematin.com
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