Comment se porte la justice à Boké ? le procureur Amadou Oury Diallo se confie à Guineematin.com

Amadou Oury Diallo, procureur de Boké

La question de justice est un sujet central qui préoccupe les populations en Guinée. Dans la région de Boké, cette situation s’est très souvent manifestée par un déficit de confiance entre les justiciables et les professionnels de droits, notamment les magistrats. Mais, depuis quelque temps, un travail de fond est en train d’être réalisé au tribunal de première instance de Boké pour rassurer les citoyens. Le procureur Amadou Oury Diallo s’emploie à insuffler une certaine célérité dans le traitement des dossiers et à établir de très bons rapports de collaboration entre son parquet et les officiers de police judiciaire.

Rencontré par un reporter de Guineematin.com hier, mercredi 13 décembre 2023, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Boké s’est réjoui de l’atmosphère qui règne actuellement dans sa juridiction.

« Dans l’ensemble tout se passe très bien, que ça soit au niveau du traitement des dossiers ou dans la collaboration avec les officiers de police judiciaire, avec les justiciables. Bref, dans l’ensemble, on ne peut pas espérer mieux. En ce qui concerne le traitement des dossiers, aujourd’hui force est de reconnaître que tous les acteurs de la chaîne pénale, aussi bien au niveau des unités d’enquête qu’au niveau de la juridiction d’instruction qu’au niveau des juridictions de jugement, naturellement des unités d’enquête, en passant par le parquet, il y a une sérénité dans le traitement des dossiers. Les dossiers qui viennent ne souffrent d’aucun retard par rapport à leurs examens que la réponse judiciaire qui leurs soient apportées… Les contentieux domaniaux sont très abondants aussi bien qu’au civile qu’au pénal. Les questions d’occupation illégales sont plus récurrentes, en tenant compte des statistiques dans nos registres de plainte. On a tenu deux sessions d’audiences criminelles, plus d’une vingtaine de dossiers ont été examinés, plus de la moitié ont connu une réponse et ont été sanctionnés par une décision. Dans le cadre de l’organisation des audiences criminelles, nous envisageons très prochainement d’organiser une audience foraine criminelle à Boffa, parce que nous avons au moins 5 dossiers criminelles en état de jugement. C’est vrai que la constitution d’avocat, le problème se pose aux affaires criminelles… Mais, en marge de ça, on a mis en place un dispositif avec certaines ONGs qui apportent leurs assistances dans le cadre de la constitution des avocats », a expliqué le procureur Amadou Oury Diallo.

De Boké, Amadou Lama Diallo pour Guineematin.com

Tel : 669681561

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