Bicéphalisme à la tête du SLECG : les syndicats régionaux apportent leur soutien à Aboubacar Soumah

« Les libertés syndicales et les droits syndicaux ». C’est sous le thème que le congrès s’est ouvert hier, jeudi 14 décembre 2023, le congrès du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) version Aboubacar Soumah. La cérémonie s’est déroulée à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, en présent des délégués syndicaux des antennes du SLECG à l’intérieur du pays. L’objectif de cette rencontre consiste à renouveler le bureau national du SLECG, a appris un reporter de Guineematin.com qui suit le congrès.

Lors de cette rencontre, les délégués syndicaux présents ont renouvelé leur confiance et leur soutien à Aboubacar Soumah pour diriger encore le SLECG.

Mamadou Sow, délégué de l’antenne préfectorale du SLECG à Télimélé

« Dans le passé, nous étions avec le général Aboubacar Soumah qui s’est beaucoup battu pour le corps enseignant de Guinée, même pour les enseignants de Telimélé. Donc, nous sommes là, j’ai été mandaté pour renouveler notre soutien, puisque nous sommes convaincus qu’il est celui qui est capable de faire bouger les choses, qui peut provoquer l’amélioration des conditions de vie des enseignants comme il l’a fait par le passé. Grâce Aboubacar Soumah nous avons des primes d’incitation. Même si elles sont mal réparties, mais elles sont là. Donc, nous réitérons notre soutien total », a dit Mamadou Sow, le délégué de l’antenne préfectorale du SLECG à Télimélé.

Le SLECG est miné depuis des années par une profonde division qui a occasionné un bicéphalisme à sa tête. Abdoulaye Bah, le secrétaire général du SLECG à Kindia, souhaite que des initiatives soient entreprises pour unifier ce mouvement syndical pour le bien-être des enseignants.

Abdoulaye Bah, secrétaire général du SLECG à Kindia

« Je demande à ce que nous arrêtions ce bicéphalisme. Il faut des initiatives après l’élection, la mise sur pied de ce bureau. On doit s’unir. Il ne faut plus qu’il y ait SLECG de Kadiatou Bah et de Aboubacar Soumah. Il faut faire face à ce gouvernement, à ce régime pour qu’il mette fin à ce bicéphalisme, puisque c’est lui qui l’encourage. S’il n’est pas prêt à faire cela, on doit leur dire qu’on est prêt à déclencher des séries de grèves sur toute l’étendue du territoire », a-t-il martelé.

Abondant dans le même sens, Thierno Souleymane Sall, secrétaire général du SLECG à Mamou, a aussi appelé à l’union et à la formation des enseignants.

Thierno Souleymane Sall, secrétaire général du SLECG à Mamou

« On avait pensé qu’on allait pas avoir de problèmes avec ce régime, les problèmes allaient disparaître avec l’ancien régime, mais celui-ci aussi, ce n’est pas du tout facile. L’horizon n’est pas clair, c’est sombre. Donc, nous devons nous unir. Je vous invite aussi à vous former. Il faut qu’on se forme, parce qu’un enseignant mal formé en classe est plus dangereux qu’une bombe atomique. Donc, formons-nous chers camarades, puisque c’est nous qui sommes chargés de former les futurs cadres de ce pays », a-t-il indiqué.

Mamadou Baïlo Diallo pour Guinéematin.com

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