Guinée : le FONIJ forme une centaine de jeunes journalistes et communicants en entrepreneuriat médiatique

Abdouramane Baldé, directeur général du FONIJ

« Une jeunesse épanouie, un avenir radieux ». C’est ce thème que le FONIJ (Fonds national pour l’insertion des jeunes) a organisé ce jeudi, 28 décembre 2023, une formation sur l’entrepreneuriat Médiatique en faveur d’une centaine de jeunes journalistes et communicants à Conakry. Cette initiative vise à favoriser l’intégration des jeunes dans le processus de développement de la Guinée, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

La mission du FONIJ est entre autres de promouvoir l’esprit d’entreprise chez les jeunes et de soutenir et financer les programmes et projets de formation qualifiante en faveur des jeunes. Et, c’est dans ce cadre qu’il a initié la présente formation en faveur des journalistes et communicants de la capitale guinéenne.

« Nous continuons à dérouler, à mettre en œuvre la vision de son excellence le président de la République, colonel Mamadou Doumbouya. Parce que pour lui la transformation des jeunes s’impose pour la transformation positive de la République Guinée. Donc, c’est dans ce cadre, comme vous le savez, que le Fonds national d’insertion des jeunes, sous l’égide du ministère de la Jeunesse et des sports, a lancé une campagne d’accompagnement des jeunes depuis juillet 2022 jusqu’à date. Nous avons décidé d’accompagner les jeunes à trois (3) niveaux. La première, c’est l’accompagnement technique, donc le développement des capacités des jeunes à les montrer qu’ils comptent, qu’ils doivent s’impliquer, qu’ils doivent jouer leur rôle, mais les capacités pour qu’ils soient aptes. Parce que nous avons tous la volonté de travailler notre pays, mais quelquefois nous pouvons manquer de capacité et de compétence. Donc, les capacités en termes de compétences, mais également les accompagner financièrement parce que les jeunes ont aujourd’hui besoin de matérialiser leurs idées. C’est pourquoi, à date, nous sommes pratiquement à plus de 1000 accompagnements à l’échelle nationale. Seulement en 2023, nous avons directement financé 218 micro-projets des jeunes qui commencent déjà à rembourser. Aujourd’hui, nous sommes dans une autre activité qui consiste à former des jeunes des médias, donc des jeunes communicants, des jeunes journalistes, des jeunes du département du journalisme, de Kuntia, dans leur diversité pour créer un rapprochement entre eux et l’État, et leur assurer que malgré les difficultés qu’on connaît tous, le colonel Mohamadi Doumbouya reste à leur côté, reste leur allié, parce qu’il n’est pas contre la liberté. Je crois fermement qu’il est animé d’un amour profond pour notre jeunesse. Et les jeunes journalistes ne font pas exception. Vous êtes vraiment dans son cœur… L’objectif c’est de toucher 100 jeunes journalistes et communicants. C’est l’accompagnement technique qui commence et l’accompagnement financier va suivre. En 2024, nous allons financer, accompagner des jeunes des médias qui vont se transformer en entrepreneurs », a expliqué Abdourahmane Baldé, le directeur général du FONIJ.

De son côté, Ahmadou Bella Barry, journaliste à Cis Médias, bénéficiaire de la formation, dit avoir beaucoup appris à l’issue de cette formation.

Ahmadou Bella Barry, journaliste à Cis Médias

« On sait que parfois c’est très compliqué avec les médias traditionnels (radios, télévision). Beaucoup de demandes d’emploi, à chaque fois il y a beaucoup d’étudiants qui sortent, mais si on n’a pas de telles opportunités de se réadapter ou de se réinventer, ça va être très compliqué. C’est ces genres de formations qui peuvent aider chacun de trouver son propre chemin, j’ai envie de dire c’est pourquoi on a parlé d’esprit d’entrepreneuriat, de réfléchir par soi-même, de tracer son propre chemin et de créer son propre business dans le métier, notamment la création des contenus digitaux dont on a largement parler. Donc, ça peut permettre de pallier ce manque d’emploi à l’égard de la jeunesse. Assez de bonnes choses apprises notamment par rapport à toutes ces attentes liées à ce que le journaliste pourrait utiliser pour s’offrir à soi-même une opportunité. Déjà, j’évolue dans l’entreprenariat, mais la formation va me permettre aussi de me performer dans ce que je fais, peut-être même de se lancer dans d’autres activités qui est le milieu sportif », a-t-il dit.

Fatoumata Diouldé Diallo et Hassanatou Kanté pour Guineematin.com

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