Après la pause forcée due à l’explosion du dépôt d’hydrocarbures de Kaloum, les écoles guinéennes ont repris les cours ce lundi, 15 janvier 2024. Du lycée Djibril Tamsir Niane au Collège de Kipé en passant par le Collège de Ratoma, la reprise est effective. Elèves, enseignants et encadreurs ont répondu présent, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Conformément au communiqué du Ministère de l’Éducation Nationale et de l’alphabétisation, qui maintient le programme des compositions au secondaire en attendant un plan de réaménagement du calendrier scolaire, le secondaire a repris les compositions. Ces évaluations prendront fin le 27 janvier 2024.
Interrogé par notre reporter, Lansana Dramé, proviseur du Lycée Djibril Tamsir Niane de Kipé, évoque que toutes les dispositions prises pour le respect du programme dans son école.
« Ça fait un petit moment que les élèves sont à la maison. Ce sont les dispositions prises par les autorités de tutelle. Aujourd’hui, c’est la reprise. Selon le tableau périodique, nous devons commencer les compositions ce 15 janvier. Donc, selon la lettre directive également, ce matin nous avons respecté cela. Les évaluations ont effectivement commencé par les classes d’examens, c’est-à-dire les classes de Terminale, toutes options confondues. Au niveau de l’enseignement, généralement chaque année, il y a une répartition des programmes qui obéit à un certain nombre de règles. Il y a les pourcentages qui sont prévus à chaque déroulement des leçons au fur et à mesure. C’est vrai que ça va impacter de façon très minime. Les dispositions seront prises et ce retard sera compensé pour rattraper dans un temps très restreint », a expliqué monsieur Dramé.
Par ailleurs, le proviseur du Lycée Djibril Tamsir Niane appelle au suivi des élèves par les parties prenantes pour aboutir à de bons résultats. « Personne ne peut apprendre à la place de l’apprenant. Il est au four et au moulin, c’est lui le pilier central de l’apprentissage. La réussite d’un élève dépend de lui-même, de ses parents et de son encadrement. On ne peut pas réussir sans accepter un certain nombre de contraintes ; et à l’école, c’est le travail. Si tu refuses de travailler, tu n’auras pas de bons résultats. Pour ça, il faudrait que les parents s’impliquent. Si on laisse les enfants comme ça et qu’on ne les accompagne pas, ça peut impacter. La reprise est déjà-là. Les évaluations vont nous permettre de savoir le niveau des enfants et nous-mêmes, nous prendrons les dispositions pour savoir comment y remédier, avec les groupes de révisions que nous commençons, tout ça viendra pour booster le niveau des enfants », a-t-il lancé.
Ismael Diallo pour Guineematin.com
