Les faits se sont produits dans la journée d’hier, dimanche 21 janvier 2024. Et, ce sont les habitants des communes rurales de Banko et Koumandjanbougou (dans la préfecture de Siguiri) qui se sont violemment affrontés pour le contrôle d’une mine d’or. Et, ces heurts ont fait plusieurs blessés (dont certains par balle) et d’importants dégâts matériels.
Joint au téléphone par Guineematin.com, le maire de la commune rurale de Banko, Youssouf Traoré, est revenu sur les circonstances dans lesquelles cet affrontement a eu lieu.
« C’est une mine qui est à l’arrêt, parce que l’affaire est pendante à la justice. Donc, ce sont les citoyens de Koumandjanbougou qui ont commencé à travailler sur le lieu. Rapidement j’ai informé notre sous-préfet qui, à son tour, a invité le sous-préfet de Koumandjanbougou et a écrit au préfet. Mais, très malheureusement le préfet a dit que le sous-préfet de Koumandjanbougou a voyagé. Donc, ce dimanche, les deux populations se sont affrontées. A Banko, 3 personnes ont été blessées, parmi lesquelles une est évacuée sur Kankan. C’est Koumandjanbougou qui ne veut pas respecter la loi », a expliqué Youssouf Traoré.
Dans ces violents affrontements, Namagan Koulibaly, habitant de la sous-préfecture de Koumandjanbougou, a vu sa case brûler. Il accuse des habitants de Banko pour cet incendie.
« C’est Banko et ses villages environnants qui ont fusillé mon fils. Ce sont les citoyens de Banko qui ont brûlé notre case, on était avec les deux sous-préfets. Nous sommes présentement à l’hôpital préfectoral de Siguiri », a-t-il dit.
Il faut rappeler que l’affaire de cette mine conflictuelle est pendante à la Cour Suprême de Conakry. Et, chacune de ces deux sous-préfectures réclame la paternité de cette mine d’or.
De Siguiri, Koutoubou Condé pour Guineematin.com
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