La Guinée affrontera la République Démocratique du Congo ce vendredi 02 février 2024 au stade Alhassane Ouattara d’Ebimpé au compte des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations Côte d’Ivoire 2023. À la veille de ce choc, l’ancien sociétaire du Syli National N’Dongo Camara, a invité les joueurs du Syli National à redoubler d’efforts pour arracher la qualification contre les Léopards, rapporte Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Âgé de 81 ans, cette ancienne gloire du Syli n’a pas voulu pronostiquer le match, mais il a invité les poulains de Kaba Diawara à l’aborder avec plus de responsabilité et de patriotisme. « Par rapport au pronostic, un grand footballeur ne peut pas pronostiquer parce que le football, il y a beaucoup de chemins dedans. On souhaite par exemple que le plus fort gagne. Mais, je souhaite que la Guinée remporte la coupe d’Afrique des Nations. Je leur demande plus de motivations et d’engagement pour la patrie. Ce n’est pas l’argent ni rien. La motivation c’est dans la tête. Nous, à notre temps, on ne connaissait pas l’argent, on n’a pas joué pour l’argent. Mais puisque le temps a changé, il est important de donner aux jeunes joueurs ce qui leur ait dû. Actuellement quand on mouille le maillot pour le pays, il faut retourner la balle », a sollicité NDongo Camara
Cet ancien international a affirmé que le football a évolué avec l’arrivée de jeunes instruits. « En football c’est le règlement qui change, sinon le football lui-même ne change pas. Le système a changé, maintenant, il faut être intellectuel comme vous l’êtes là. Aujourd’hui, le football ne se joue pas avec les pieds, c’est avec la tête, et pour jouer avec la tête il faut être un peu instruit. Le football il n’y a pas de logique, tout ce qu’on dit c’est le hasard. Les pronostics, c’est un simple jeu. Ce n’est pas comme si on allait à la guerre où le plus fort gagne, mais des fois le football le plus fort ne gagne pas. Le dernier peut battre le premier. C’est la motivation. Et cette motivation dépend des joueurs individuellement pris. C’est comme la Côte D’ivoire qu’on a battu 4-0 et puis ils se retrouvent en quarts de finale. Je pense que le football a changé. Notre équipe nationale d’aujourd’hui n’est pas comme celle d’avant. Quelqu’un qui apprend le football à l’école et quelqu’un qui n’as même pas été à l’école sont différents quand-même »,
Cet ex international de 81 ans, a conclu en encourageant le Syli National, insufflant un sentiment d’unité et d’espoir dans la perspective du défi sportif à venir.
Malick DIAKITE pour Guineematin.com
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