Labé : la CNTG et l’USTG adhérent au préavis de grève lancé par les centrales syndicales

Mamadou Gnama Baldé, le Secrétaire général de l’union régionale de l’USTG de Labé

Des responsables syndicaux de Labé, affiliés à la CNTG, l’USTG et au SIFOG ont été conviés à une rencontre d’échanges et de concertations ce mercredi 7 février 2024. Après concertation, ils disent prendre acte du dépôt d’un préavis de grève lancé par les centrales syndicales du pays pour dénoncer la restriction des libertés, la hausse des prix et la non prise en compte du protocole de novembre 2023. La réunion a eu lieu au quartier Kouroula, dans la commune de Labé, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

Au sortir de cette rencontre, Mamadou Gnama Baldé, le Secrétaire général de l’union régionale de l’USTG de Labé est revenu sur les grandes lignes des débats. « Nous nous sommes retrouvés ici et nous avons pris acte de la correspondance qui nous a été adressée par les centrales syndicales nationales portant sur le préavis de grève. Nous avons étudié le préavis et nous avons échangé sur les trois points inscrits. Donc, nous avons adhéré à l’esprit de la correspondance que nous partageons. On a mis finalement une commission de rédaction et de recommandations en place. Vous savez, de par le passé, les centrales avaient pour habitude de lancer une grève, mais quand il s’agit de la suspendre, ils ne consultaient pas la base. Il y a eu des réactions par rapport à ça et beaucoup d’autres bonnes propositions ont été faites pour corriger cela. Ce sont ces propositions qu’il faut coucher sur papier et faire remonter aux centrales syndicales avant l’expiration de ce préavis. Donc, c’est dans ce cadre que cette commission a été mise en place », a indiqué monsieur Baldé.

De son côté, Elhadj Lamine Sangaré, secrétaire générale de l’union régionale des travailleurs, version CNTG, a invité le gouvernement à chercher à satisfaire les points de revendications des travailleurs.

Elhadj Lamine Sangaré, secrétaire général de l’union régional des travailleurs CNTG

« Il était question de lire, d’analyser les contours du préavis de grève déposé par le mouvement syndical au ministre de la fonction publique. Donc, après le préavis de grève qui a été déposé hier, mardi, qui court pour dix jours ouvrables ; au cas où le gouvernement ne réagit pas favorable à nos réclamations, c’est l’avis de grève qui suivra. Mais pour le moment, nous prenons des dispositions au cas où il n’y aura pas entente entre le mouvement syndical et le gouvernement. Les conséquences sont incommensurables que je ne saurais prévoir ici. Mais il faut s’attendre à l’arrêt du travail dans tous les secteurs. Les conséquences c’est Dieu qui en jugera, au cas où le gouvernement jouerait à la sourde oreille », a prévenu le responsable syndical.

Depuis Labé, Alpha Boubacar Diallo pour Guineematin.com

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