Le Directeur général de la Banque UBA, Monsieur Antoine Chérif, entouré de ses collaborateurs, a officiellement lancé la 4ème édition du concours national de dissertation, à son siège à Kaloum, ce jeudi 8 février 2024, rapporte l’équipe de Guineematin.com, déployée sur place.
Ce concours va se dérouler pendant un mois à compter de ce jeudi 8 février et concerne les élèves du collèges et du lycée.
C’est la Directrice du Marketing et de la communication, Mme Agnès Lamah qui a ouvert la cérémonie et campé l’événement, non sans rappeler l’historique de ce concours initié et porté par la Fondation UBA.
« Le National Essay Competition (NEC), ou le Concours national de dissertation en français, est une initiative de la Fondation UBA. Cette compétition vise à promouvoir la culture de la lecture et à encourager une compétition saine et intellectuelle parmi les élèves du secondaire à travers l’Afrique, mettant en lumière l’engagement de la Fondation UBA à soutenir le secteur de l’éducation », a expliqué Mme Agnès Lamah qui a précisé que c’est depuis le 26 novembre 2020 que le NEC a été lancé en Guinée pour la 1ère fois. Et depuis, les éditions se sont multipliées. Après 2020, 2022 et 2023 qui ont connu une participation massive et croissante des élèves à travers tout le pays, l’édition de 2024 reste ouverte à tous les candidats désireux de tester leurs compétences.
A l’arrivée, 12 finalistes seront sélectionnés et auront chacun un ordinateur portable et les 3 premiers bénéficieront chacun d’une bourse d’études de 10 millions de francs guinéens.
La Directrice Marketing et de la communication a également rappelé les conditions de participation à ce concours.
« Les élèves intéressés doivent souscrire en répondant au sujet de dissertation publié sur les réseaux sociaux de UBA Guinée. Les candidatures doivent inclure la dissertation, un badge et une photo d’identité du candidat et peuvent être déposés dans une agence UBA la plus proche ou scanner et envoyer par mail à l’adresse : [email protected] », a indiqué Mme Agnès Lamah.
Mais ce n’est pas tout. Les conditions d’éligibilité précisent que l’élève doit être au secondaire, rédiger une dissertation de 750 mots maximum, disposer d’une carte scolaire et d’une photo d’identité, résider en Guinée et être dans le processus de sélection.
Il est à rappeler qu’un test sera organisé pour sélectionner les 12 meilleurs essais. Et les finalistes recevront les cadeaux décrits plus haut. La fondation UBA promet également de donner des lots de fournitures scolaires à toute école qui aura généré plus de candidatures.
Avant de dévoiler les deux sujets de ce concours, le Directeur général d’UBA Guinée, après avoir salué la présence significative des responsables et autorités de l’Éducation à cette cérémonie, a donné les statistiques des trois premières éditions.
« Depuis son lancement, UBA Guinée se félicite de l’intérêt de plus en plus croissant que les élèves et les autres acteurs de l’école guinéenne manifestent pour ce concours (NEC). En 2020, l’année de lancement de la 1ère édition, ce sont 980 élèves des collèges et lycées de Guinée qui ont participé au concours. En 2022, nous avons enregistré plus de 2000 candidats. En 2023, c’est plus de 3000 élèves du secondaire (collèges et lycées) qui ont pris part au concours », a précisé Monsieur Antoine Chérif.
Pour le Directeur de UBA Guinée, ce concours n’exige pas d’âge mais de compétence pour s’illustrer. « L’année dernière, nous avons été particulièrement marqués par la présence d’un jeune collégien de 11 ans parmi les 12 finalistes. Ce qui est une chose très remarquable et que nous encourageons dans le système éducatif guinéen », a insisté le DG de UBA Guinée.
Présente dans 20 pays africains, la Fondation UBA a décidé de lancer ce concours pour partager cette initiative à toutes les populations soucieuses de contribuer à l’amélioration du système éducatif africain.
Pour lui, cette action rentre dans le cadre de la responsabilité sociétale de l’entreprise et a pour but de respecter les principes du développement durable. Il s’agit du social, de l’économie et de l’environnement.
Fier d’évoquer la place et le rôle de la banque UBA Guinée dans le système bancaire guinéen, Antoine Chérif a expliqué que ce groupe crée, en 1949 est présent en Guinée seulement en 2008. Mais à date, il occupe le 4ème rang des banques en exercice dans ce pays.
Et sur le domaine social, UBA reste très présente. « Sur l’aspect social, c’est là où la Fondation intervient. Nous avons un programme qu’on appelle read africa pour inciter les élèves à la lecture, nous offrons également des kits scolaires aux écoles, nous faisons également des dons dans des orphelinats. Dans le cadre de la protection de l’environnement, nous plantons des arbres. Dans les années passées, nous avons planté des milliers d’arbres et nous comptons continuer cette année. C’est dire que nous ne sommes pas là seulement que pour l’économie… », a dit le DG de UBA Guinée avant de dévoiler les deux thèmes du concours.
« Cette année, nous avons dissocié les thèmes. Il s’agit pour le collège : ‘’quels sont les principales causes de l’insalubrité et les contributions possibles des jeunes pour les surmonter’’. Pour le lycée, le thème est : ‘’proposition d’une nouvelle matière à ajouter au programme éducatif guinéen, son importance, et comment convaincre le Ministère de l’Éducation à son inclusion. Impact et participation’’ », a dévoilé le patron de UBA Guinée.
Au nom du ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, Ibrahima Yattara, Directeur communal de l’éducation de Kaloum a salué et encouragé cette initiative avant de formuler avec certains responsables d’établissements des recommandations.
« Nous saluons votre initiative qui cadre à la politique éducative du Conseil national du rassemblement pour le développement, (CNRD), incarné par le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya. Au nom du ministre de l’enseignement pré-universitaire, je vous remercie. Les thèmes que vous avez soulevés nous interpellent, en tant qu’acteur de l’école. Puisqu’il faut faire en sorte que le programme enseigné colle aux réalités que nous vivons. Dans un pays à vocation agropastorale, les gens peuvent s’étonner de ne pas voir enseigné les cours d’élevage et d’agriculture au collège et au lycée. La Guinée est un pays minier. Ailleurs, les gens peuvent être étonnés de voir que les cours sur les mines liées à l’environnement ne sont pas enseignés. Je comprends votre préoccupation, en amenant les jeunes à aborder de tels thèmes, vous faites contribuer au travail de recherches dans le domaine éducatif… », a reconnu le DCE de Kaloum
A rappeler que la banque UBA, primée meilleure banque digitale du pays en 2023 tient le leadership de l’innovation et la multiplication des produits bancaires. En plus de son réseau de 8 filiales opérationnelles à travers le pays, UBA annonce pour cette année sa présence à Kamsar, dont l’ouverture de l’agence est imminente, suivie de Kindia.
Mohamed Lamine Touré et Abdallah BALDE pour Guineematin.com
