Porédaka (Mamou) : retrouvailles des fils de la grande famille N’Douyèdjo à Dara Pétè autour de l’unité et du progrès

Dr Abdoulaye Chérif Bah, Chef de projet de l'Union Sociale pour le Développement de N'Douyèdjo (USDND)

La lignée paternelle de la grande famille N’Douyèdjo, réuni dans l’Union Sociale pour le Développement de N’Douyèdjo (USDND) a organisé la 2ème édition de sa rencontre, dénommée ‘’Tintidal N’Douyèdjo International’’. La rencontre a eu lieu dans la journée d’hier, dans le secteur de Dara Pétè, relevant du district de Dar-Es-Salam, dans la sous-préfecture de Porédaka, à Mamou. Elle a réuni des membres de la famille N’Douyèdjo, venus de diverses préfectures de la Guinée et de par la monde. C’était en présence des sages, des autorités sous-préfectorales de Porédaka, de représentants de la Coordination des Fulbhé et Haali Poular.

Selon les informations confiées à l’envoyé spécial de Guineematin.com, l’Union Sociale pour le Développement de N’Douyèdjo (USDND), a été créé le 29 Juin 20200. Son objectif est d’unir la lignée paternelle de N’Douyèdjo en Guinée et partout dans le monde, ainsi que le développement des localités où habitent des fils et filles de N’Douyèdjo.

Docteur Abdoulaye Chérif Bah, Chef de projets, décline les objectifs et les réalisations faites depuis la création de l’Union Sociale pour le Développement de N’Douyèdjo. « L’Union Sociale pour le Développement de N’Douyèdjo a de nombreux objectifs : l’union, l’éducation, l’assistance sociale, le développement des infrastructures routières, ensuite aider nos villages à avoir de l’eau potable. Tels sont nos objectifs fondamentaux. En plus, l’organisation de cette grande rencontre,  » Tintidal N’douyèdjo International « , fait partie de nos objectifs. C’est pour cette raisons qu’on l’organise à chaque deux ans. Au niveau de l’éducation, on doit enseigner nos enfants la langue française. Ensuite, on va les enseigner la langue arabe puisque nous sommes des musulmans et notre religion nous exige de connaître l’islam, parce-que le Coran d’Allah, c’est dans la langue Arabe. On va éduquer nos enfants sur leur développement personnel. On fera des formations en management, leadership, gestion ressources humaines. Parmi nos objectifs, on va développer l’agriculture et l’élevage. Au niveau social, s’il y a des malades, des mariages… on envoi toujours des délégations. Il est prévu aussi, quand un de nos parents meurt à l’étranger, s’il est demandé que son corps revienne, l’association va se donner la main pour le rapatriement du corps. Au niveau des infrastructures, on doit aménager nos routes, reconstruire nos mosquées. On doit aider les villages qui n’ont pas d’eau. On l’a déjà expérimenté en faisant un forage à Bourkadjè (Pita) », a fait savoir Dr Abdoulaye Chérif Bah, chargé de projets.

Pour sa part, Thierno Mamadou Oury TB Bah, 1e vice-président de l’Union Sociale pour le Développement de N’Douyèdjo (USDND), a tenu à rendre hommage au khalife du Fouta, Elhadj Bano Bah, décédé il n’y a pas longtemps.

Mamadou Oury TB Bah, premier vice-président de l’Union Sociale pour le Développement de N’Douyèdjo (USDND)

« C’est avec un réel plaisir et une immense joie que je prends la parole devant mes parents, frères et sœurs, venus de tous les coins de la Guinée et de l’étranger. Cette grande rencontre a pour thème : Tintidal N’douyèdjo International. Nous rendons un hommage au khalife du Fouta Djallon, Elhadj Mamadou Bano Bah, qui n’est plus parmi nous. Ensuite, nous rendons un hommage à l’État guinéen, qui a assuré la paix et la sécurité dans notre chère patrie. Cette 2ème rencontre, après celle tenue à Bourkadjè, dans Pita, vise à renforcer les liens d’amitié et de fraternité des fils de N’douyèdjo, mais aussi à renforcer la cohésion sociale prônée par le chef de l’État, son excellence le Général Mamadi Doumbouya et son gouvernement. Nous remercions la population de Dara Pétè, qui nous a offert une hospitalité chaleureuse et qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite de cet événement. Je ne saurai terminer sans prier sur la mémoire de nos ancêtres. Que Dieu leur accorde son paradis… ».

Lieutenant Pacôme Iromou, sous-préfet de Porédaka

Présent à cette rencontre, le Lieutenant Pacôme Iromou, sous-préfet de Porédaka, a exprimé sa satisfaction et promis d’accompagner toutes initiatives visant à raffermir les liens entre les populations. « C’est un immense plaisir pour moi de présider cette cérémonie. Si en Guinée les problèmes difficiles arrivent et que ça ne pose pas des problèmes, c’est par rapport aux sacrifices et aux bénédictions faites par les sages. Donc, le préfet et le gouverneur de Mamou devaient être là, mais vu les occupations, ils m’ont mandaté de venir les représenter ici. Nous sommes très ravis de l’accueil. A chaque fois qu’il y aura des cérémonies, nous serons près de vous. Nous sommes très contents », a déclaré le sous-préfet.

De son côté, Elhadj Mamadou Aliou Bah, membre du Conseil des sages, a insisté sur l’unité qui doit prévaloir pour aboutir au développement de notre pays. « Au nom de notre président, nous demandons que les gens s’unissent et que la pitié s’installe chez chacun parmi nous, que chacun fasse du bien à son prochain. N’Douyèdjo est installé partout. Nous sommes très contents de Dara Pétè, des autorités préfectorales, sous préfectorales et religieuses ici à Mamou. Nous les connaissons et nous saluons le travail que ces autorités effectuent à Mamou. Nous saluons le déplacement du sous-préfet. Ce que nous avons à dire, on s’est réuni ici, c’est pour qu’il y ait le développement ici et dans toute la Guinée, pour que les guinéens s’unissent, qu’il y ait la cohésion, pour que la Guinée marche. Nous prions Dieu qu’il nous aide à construire ce pays. Que Dieu nous aide à éviter des problèmes ».

Abdoulaye Djibril Ousmane Bah, Coordinateur National

Abdoulaye Djibril Ousmane Bah, coordinateur national et secrétaire général au niveau international, a appelé à l’union pour la réalisation des grands projets. « Tout s’est bien passé. Comme convenu, les programmes se sont déroulés. Donc si ça continue ainsi, dans les années à venir, dans 5 ans, tous les N’douyèbé vont se connaître et s’unir davantage. Tout s’est bien passé, aucun incident n’a été signalé. L’objectif général, c’est pour qu’on s’unisse. Ensuite, nous avons des objectifs, c’est pour faire des travaux dans nos  »Missidè »(villages) où on peut trouver les N’douyèbé. C’est pourquoi, à chaque  »Tintidal » (rencontre), si l’argent est disponible, on aimerait faire une réalisation marquante, voir les besoins de ce village ; ensuite, on va chercher le financement pour réaliser le projet. Cette année, on n’a pas pu le faire d’abord. On s’était fixé un objectif d’avoir 150 millions GNF. Mais, on a eu 57 millions dans les 2 ans, et cela ne peut pas réaliser un grand projet. On s’est focalisé uniquement sur la cérémonie. C’est une grande organisation au niveau national et international. J’appelle que toutes les lignées paternelles s’unissent, pas seulement N’Douyèdjo. C’est ce qui peut aider les citoyens guinéens. Particulièrement, j’appelle la lignée de N’Douyèdjo à s’unir. On a des ressources humaines, mais on n’a pas des ressources financières. Alors, si les ressources humaines s’unissent, forcément le financement sera là », a-t-il laissé entendre.

Ismael Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 624 693 333

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