Dans une déclaration rendue publique ce vendredi, 23 février 2024, le Parlement Citoyen pour l’Engagement Civique (PCEC) dit prendre acte du rétablissement d’internet par les autorités de la transition. Il estime que c’est un premier pas encourageant vers une société plus démocratique. Cependant, la structure exige la libération « immédiate » et « inconditionnelle » du secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), condamné aujourd’hui au tribunal de Dixinn à 6 mois de prison dont 3 avec sursis suite à l’appel à manifester en janvier dernier contre la restriction d’internet et le musellement de la presse en Guinée.
« Nous, membres du parlement citoyen de l’engagement civique, prenons acte de la récente libération de l’internet restreint depuis trois mois. Tout en espérant qu’elle sera définitive. Cette ouverture est un premier pas encourageant qui mène vers une société plus démocratique et transparente. Cependant, nous ne pouvons pas ignorer le fait que les médias sont toujours muselés et que le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée, le Camarade Sékou Jamal Pendessa continue de croupir en prison, privé de sa liberté d’expression et de ses droits fondamentaux. Nous demandons donc sa libération immédiate et inconditionnelle et l’arrêt de la censure des médias. Nous demandons également des explications sur les raisons objectives, de la part des autorités de la transition, de toutes ces restrictions de liberté. La liberté de la presse est un pilier essentiel de toute démocratie saine, et nous continuerons à nous battre pour que chaque citoyen ait le droit de s’exprimer librement sans craindre la répression. Nous appelons les autorités compétentes à agir en conséquence et à respecter les droits de tous les citoyens. Ensemble, nous défendons la liberté d’expression, la liberté des médias et les droits de l’homme pour tous », disent-ils dans la présente déclaration.
Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com
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