Kaba Gnalen, étudiante en Électricité, s’adresse aux femmes : « venez travailler, ne restez pas à la maison »

La journée du 8 mars de chaque est consacrée à la célébration de la journée internationale des droits des femmes. En Guinée, comme partout dans le monde, les femmes exercent de plus en plus d’activités autrefois réservées aux hommes. Au Centre de formation professionnelle (CFP) Camara Laye de Donka, plusieurs options techniques y sont proposées. Et d’année en année, le nombre de filles étudiantes augmente. C’est le cas de Kaba Gnalen, étudiante en électricité, qui invite les filles et femmes à se battre autant que possible pour sortir de l’ornière. Elle l’a dit dans un entretien accordé à Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Âgée de 22 ans, Kaba Gnalen est confortablement installée au premier rang dans la classe pour suivre les cours. Elle justifie ce choix par l’importance de l’électricité dans la vie actuelle. « J’ai choisi cette option parce qu’elle a une très grande importance dans la vie. Nous savons très bien que le courant est important et très utile dans la vie de l’homme. Le courant sauve des vies, nous permet de conserver les aliments… »

Par ailleurs, Kaba Gnalen se souvient des difficultés rencontrées pour accéder au Centre de formation professionnelle Camara Laye de Donka, ses nuits de révision, son envie d’être prise dans ce centre. « Ce n’était pas facile d’être ici, car il y a le concours d’accès… »

Mais de nos jours, elle se félicite de son choix et apprécie les conseils promulgués qu’elle reçoit ici. « Si on voit une femme ou fille ici qui fait ce métier, les gens ne font que t’apprécier, te dire de continuer. C’est bon, ce n’est pas facile et il faut prendre du courage », a-t-elle laissé entendre.

Satisfaite de son choix, Kaba Gnalen livre un message aux jeunes filles de ce pays, les conseillant de faire comme elle, car il n’y a pas de sot métier. « Le message que j’ai pour les femmes de ce pays, c’est de venir faire comme nous. Il n’y a pas de sots métiers, de venir travailler, de ne pas rester à la maison. Nous savons très bien qu’en Guinée, il y a trop de chômage, mais en pensant qu’il y a trop de chômage, vous n’allez pas travailler. Venez faire comme nous qui avons choisi cette école, de venir pratiquer les métiers, car il n’y a pas un sot métier. Seul le travail paie », conseille Kaba Gnalen.

Boubacar Diallo pour Guineematin.com

Facebook Comments Box