L’élection présidentielle est désormais prévue pour le 24 mars prochain au Sénégal. Et, ce sont les 19 leaders dont les candidatures avaient été validées au mois de janvier dernier par le Conseil constitutionnel qui sont en lice pour ce scrutin national. Mais, le PDS de Karim Wade et ses alliés du Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI) ne comptent pas se laisser faire. Ils souhaitent l’intégration de leur leader (dont la candidature avait été écartée à cause de sa double nationalité) sur la liste des compétiteurs à cette élection nationale.
Pour aboutir à leur fin, le PDS et ses alliés du FDPEI comptent d’abord s’attaquer au décret convoquant le corps électoral au 24 mars 2024. L’adjectif est surtout de tenter d’obtenir un « sursis à exécution » pour freiner le processus en cours. Et dans cette entreprise, c’est la chambre administrative de la Cour suprême qu’ils comptent saisir d’un recours. Ledit recours pourrait même être introduit dès lundi prochain pour « excès de pouvoir ».
« Nous attaquerons dès lundi le décret de convocation du collège électoral et de tout autre décret concernant cette élection du 24 mars pour excès de pouvoir devant la Cour suprême avec demande de sursis à exécution », a déclaré Mayoro Faye, membre de la direction nationale du parti libéral, dans les colonnes de L’Observateur.
Cependant, de l’avis de plusieurs observateurs, c’est une bataille judiciaire perdue d’avance par le PDS. Et, c’est sa « qualité d’agir » dans cette affaire qui sonne son échec. Car, à partir du moment où son candidat Karim Wade a été écarté du processus, le PDS ne devrait plus être concerné par cette élection. Et donc, il y a de fortes chances que la Cour suprême ne prête pas une oreille attentive à son recours dans cette affaire.
Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com
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