Le concours de récitation, de mémorisation et d’interprétation du Saint Coran, dans sa 42ème édition a été officiellement lancé, ce mercredi 13 mars 2024, au Palais du peuple, par le Premier ministre, Chef du gouvernement, Amadou Oury Bah.
En marge de la cérémonie, Dr Aboubacar Sékou Fofana, président du jury et Imam de la Grande mosquée Fayçal de Conakry, a répondu aux questions d’un journaliste de Guineematin.com sur le déroulement de cette compétition nationale.
« Le concours est ouvert à tout le monde. Pour la présélection, toutes les écoles coraniques désireuses de prendre part au concours ont été informées. Les préfectures à l’intérieur tout comme les centres d’apprentissages dans les six communes de la capitale ont été informées. Finalement, nous avons obtenu 250 candidats dont une cinquantaine de filles pour affronter les épreuves finales qui seront organisées au centre islamique de Donka et au Palais du peuple. Ce qui dénote de l’intérêt que les populations guinéennes manifestent pour cette compétition. Puisque l’année dernière, par exemple, il n’y avait que 210 candidats contre 250 cette année et qui sait l’année prochaine ? Quant au jury est composé de professeurs en arabe, d’imams et de chefs religieux, tous très expérimentés et profondément versés dans la culture et l’enseignement de l’islam. Et les règles d’évaluation sont claires pour tous les membres. C’est la transparence et l’équité absolue envers tous les candidats. Nous avons sept catégories dont celle réservée aux malvoyants et à l’interprétation du Saint Coran. Dans toutes ces catégories, il y a des règles que le candidat doit respecter. Pendant la lecture, le candidat est évalué en fonction des critères établis par le jury. Celui qui a le plus de points gagne la compétition », a expliqué le Président du jury.
Les heureux gagnants, en plus de cadeaux qu’ils vont avoir, pourraient représenter la Guinée dans des compétitions internationales.
Cette année, le plus âgé a 32 ans et moins âgé a 10 ans avec une moyenne d’âge de 21 ans.
Tenu dans un contexte assez particulier, les organisateurs relèvent toutefois quelques difficultés liées à la mobilisation des moyens financiers.
« Cette année, comme tout concours, nous avons un besoin de financement réel. C’est vrai que nous sommes accompagnés par le Royaume d’Arabie Saoudite et les autorités guinéennes mais le besoin de financement est réel. C’est pourquoi nous remercions les opérateurs économiques qui ont toujours manifesté la volonté d’aider au rayonnement de l’islam dans notre pays en accompagnant ce concours », a conclu ce haut dignitaire religieux du pays.
Ce concours qui a débuté ce mercredi 13 mars, prendra fin le mardi prochain, 20 mars 2024 à Conakry.
Abdallah BALDE pour Guineematin.com
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