Cherté des prix à N’Zérékoré : le cri de cœur des citoyens pendant ces mois de pénitence !

Finda Agnès Ifono, étudiante en mathématiques licence 1

La cherté des prix dans les marchés reste l’une des situations auxquelles les guinéens sont confrontés et qui rend de plus en plus difficile les conditions de vie. Quatre jours après le début du mois saint de Ramadan en Guinée, en plein mois de carême chrétien, des citoyens de la ville de N’Zérékoré se lamentent déjà par rapport à la cherté des prix sur le marché. Interrogés dans la journée d’hier, vendredi 15 mars 2024, par la rédaction de Guineematin.com basée dans la préfecture, ces citoyens ont exprimé leur inquiétude avant de solliciter l’aide des nouvelles autorités face à cette situation.

Trouvée en train de faire ses achats au grand marché, Finda Agnès Ifono, étudiante en Mathématiques, licence 1, déplore la cherté des prix sur le marché avant de solliciter l’aide des autorités. « Pendant ce mois de carême, on constate que les marchandises sont très chères. Si nous prenons au niveau des bananes, on en vend 6 à 5 000 GNF, et il y a d’autres qui prennent ça pour aller revendre 4 à 5 000 GNF. Même le prix de l’eau est cher. J’étais venue acheter les ingrédients pour faire des aliments et revendre. Les gens diminuent la quantité des marchandises dans les plastiques, et le prix est élevé. Même des sachets de couleur, on nous dit 3 à 2000 GNF, et d’autres 1 à 1000 GNF. Avant le mois de carême, ce n’était pas comme ça, c’était un peu à notre satisfaction. Mais dans ce mois, la quantité n’est plus assez dans les sachets et les prix sont élevés. Ce que j’aimerais dire aux autorités, c’est de faire tout pour mettre le prix des marchandises au niveau des citoyens », a plaidé l’étudiante Finda Agnès Ifono.

Angeline Koné, diplômée d’université

Même son de cloche chez Angeline Koné, diplômée d’université, qui demande au nouveau gouvernement de revoir cette situation des prix. « Actuellement, les choses sont très chères au marché. Nous les femmes, nous souffrons beaucoup. Les prix ont augmenté. Avant le mois de carême, les prix étaient un peu favorables. Mais depuis que le carême a commencé, le prix a totalement changé. Quand on nous donne la dépense, une fois au marché, ça ne suffit pas. Le nouveau gouvernement doit revoir cette situation », a sollicité Angeline Koné.

Zézé Kalivogui, mécanicien de profession

Cependant, Zézé Kalivogui, mécanicien de profession, venu faire des achats, trouve abordable le prix des denrées alimentaires et demande aux autorités de maintenir cette balance. « Ce que j’ai acheté aujourd’hui n’est pas cher de par le prix comme avant. Le prix est moins cher. J’ai acheté du poisson frais, du savon, des chemises pour les enfants et des chaussures. Nous sommes vers la frontière. Dans les temps passés, les prix étaient élevés, mais aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Je demande aux autorités de garder le prix comme ça, de ne plus augmenter », a souhaité Zézé Kalivogui.

De N’Zérékoré, Jean David Loua et Joseph Goumou pour Guineematin.com

Tél. : (+224) 620 58 60 02

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