Des anciens travailleurs de Sacko Ingénierie et Construction, une société minière qui est en sous-traitance avec la SAG, ont battu le pavé ce vendredi, 22 mars 2024, à Siguiri. Ils réclament de la SAG ce qu’ils appellent « leur règlement » après le départ de Sacko Ingénierie et Construction. La situation est toujours vive, même ce samedi 23 mars 2024, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Ce sont au total 270 personnes qui sont concernés par cette situation. Certains d’entre eux réclament des montants de 20 voire 30 millions de francs guinéens à la SAG. Devant l’impossibilité d’y parvenir, ils ont barricadé les routes, empêchant la SAG de fonctionner.
Interrogé par notre reporter, Aly Keita, manifestant et ancien travailleur de la société Sacko Ingénierie et Construction, qui y a servi pendant 3 ans, a expliqué les raisons de la colère. « Nous avons décidé aujourd’hui de barrer la route. Il n’y aura pas de travail à la SAG tant que notre règlement n’est payé. L’autre fois, on voulait sortir. Ils ont parlé de négociations, mais jusqu’à maintenant, cela n’a pas vu le jour. Donc, nous sommes décidés, prêts, tant que les règlements ne sont pas payés, nous resterons ici, sur la route. On a immobilisé tous les engins roulants de la SAG, aucun travailleur ne doit sortir d’ici », a martelé Aly Kéita.
Dans les districts de Foulatah et de Sarayah, les activités de la SAG sont aussi bloquées à cause de cette manifestation. C’est ce qu’a fait savoir Mamady Camara, ancien travailleur de la société Sacko Ingénierie et Construction. « Nous nous sommes mobilisés. Les activités du bloc 2 sont arrêtées. Il faut que la SAG règle nos règlements, sinon, il n’y aura pas de travail », a-t-il lance.
Aux dernières nouvelles, les routes restaient barricadées dans la soirée, empêchant toute circulation. Les travailleurs de la SAG confinés dans leurs maisons.
De Siguiri, Koutoubou Conde pour Guineematin.com
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