Le jeune Alya Soumah, âgé de 20 ans, a été reconnu coupable de vol de barres de fer au Port autonome de Conakry. Dans le verdict rendu public récemment au tribunal correctionnel de Kaloum, le prévenu a écopé d’un an d’emprisonnement, dont 10 mois assortis de sursis. Il avait été pris la main dans le sac à la direction de la société Alport dans l’enceinte du port, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Le jeune Alya Soumah est détenu depuis le 30 avril 2024 à la maison centrale de Coronthie. Il était poursuivi par la société Alport Guinée pour vol de barres de fer. Le prévenu a été pris la main dans le sac à la direction de la société Alport Guinée, sis dans l’enceinte du Port autonome de Conakry.
Dans ses réquisitions, le procureur Mamadi Keïta avait demandé une peine maximale de 5 ans d’emprisonnement et une amende de 2 millions de francs guinéens à l’encontre du prévenu Alya Soumah. « Les faits se sont déroulés courant 2024. Alya se fait passer pour un travailleur au Port autonome de Conakry, n’ayant aucun badge justificatif, s’y promène à sa guise. La direction de la société Alport se trouve au Port. Alya entre au sein de cette direction. Avec toute son audace, malgré les caméras de surveillance et vigiles en place, il prend les barres de fer. Lorsqu’il s’apprête à les faire sortir, un vigile l’appréhende. Alya affirme que c’est son grand qui l’a chargé de le faire. À la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), il reconnaît les faits. Sauf, il dit qu’il a été chargé de le faire, sans dire le nom de son grand. Vous savez, avec le délinquant, ce n’est toujours pas lui, c’est un autre. Cela fait très mal que ça soit des jeunes qui sont en train de se livrer à ce genre de pratiques. Le vol, c’est est de soustraire quelque chose qui ne t’appartient pas. Les barres de fer, c’est pour Alport et non pour Alya. La soustraction est frauduleuse. C’est quand il a voulu s’échapper qu’il a été pris. L’idée était de prendre et emporter. Monsieur le président, déclarez Alya coupable du délit de vol, conformément à l’article 376 du Code pénal, portant sur des barres de fer. Prenez le maximum de la peine : 5 ans de prison ferme pour vol de barres de fer et un maximum de l’amende, 2 millions de francs guinéens », a requis le parquet.
Par la suite, le juge Ibrahima Sory Sow va demander au prévenu de dire ce qu’il pense des réquisitions du ministère public : « Je n’ai rien à dire. C’est la première et dernière fois pour moi de voler », a-t-il déclaré.
Dans son délibéré, rendu sur siège, le tribunal a déclaré Alya Soumah coupable de vol. Pour la répression, il est condamné à 12 mois de prison, dont 10 mois assortis de sursis.
Boubacar Diallo pour Guineematin.com
