Examen d’entrée en 7ème année à Kissidougou : 7 556 candidats, dont 3 240 filles, vont se faire évaluer en 3 jours

Lancement des épreuves du CEE à Kissidougou

Les candidats à l’examen d’entrée en 7ème année ont très tôt rallié les centres d’évaluation ce lundi, 10 juin 2024. Dans la préfecture de Kissidougou, ce sont 7 556 candidats, dont 3 240 filles, répartis dans 34 centres, qui vont se faire évaluer pour cet examen placé sous le sceau de la tolérance zéro contre la fraude. Le préfet, accompagné des cadres des différents services, a lancé les premières épreuves à l’école primaire Amilcar Cabral de la commune urbaine, rapporte le correspondant de Guineematin basé sur place.

Présent au lancement des premières épreuves, le directeur préfectoral de l’éducation de Kissidougou, Sékou 1 Traoré, a insisté sur le slogan « tolérance zéro » contre la fraude avant d’inviter les surveillants à éviter d’intimidation les candidats.

Sékou 1 Traoré, directeur préfectoral de l’éducation de kissidougou

« Nous venons de lancer les premières épreuves en compagnie des autorités de la ville. Aujourd’hui, le mot d’ordre reste presque le même, c’est la tolérance zéro. La tolérance zéro à tous les niveaux, au niveau des enfants, tout comme au niveau des encadreurs. La particularité est que cette année, nous ne voulons plus une intimidation au niveau des enfants. C’est pour cela nous avons dit qu’il faut faire de telle sorte que les enfants se retrouvent dans des situations ordinaires, qui puissent leur permettre d’affronter les épreuves sans stress et sans aucune peur. Donc, on ajoute ça à notre tolérance zéro », a déclaré Sékou 1 Traoré.

Pour sa part, le superviseur national des examens à Kissidougou, a insisté sur le respect des mesures édictées par le département.

Djiguiba Sackö, superviseur national des examens à kissidougou

« J’ai demandé aux uns et aux autres d’être vigilants et de respecter les dispositions contenues dans les textes. Mais également de bien veiller porter les épreuves au tableau. Parce qu’il ne faut pas que nous, surveillants, nous responsables de l’éducation, nous contribuons à l’échec des enfants. Parce que quand quelqu’un ne connait pas faire la bonne dictée, c’est l’enfant qui est sanctionné. Donc, j’ai donné des conseils à tous les surveillants de porter bien les sujets au tableau pour éviter de faire échouer les enfants. Je n’ai pas manqué de leur dire que toute faute de ce genre ne sera pas pardonnée », lancé le superviseur national des examens.

Les évaluations prendront fin le mercredi, 12 juin 2024.

 De Kissidougou, Abou Millimouno pour Guineematin.com

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