Parfum de détournement à l’INIDH: 3 membres du bureau écrivent à la Cour Constitutionnelle

Mamady Kaba, président de l'INIDH
Mamady Kaba, président de l’INIDH

Selon des informations confiées à Guineematin.com, l’institution nationale indépendante des droits humains (INIDH) est mal gérée. Au-delà des violations répétées de la loi qui préside aux destinées de cette institution, il y a des soupçons de détournement des deniers publics qui pèsent sur le président, monsieur Mamady Kaba.

C’est pourquoi, dans une lettre du mercredi 15 juin 2016, trois (des cinq) membres du bureau exécutif ont demandé au président de l’INIDH de faire « le compte rendu de la gestion de la subvention reçue de l’Etat pour le fonctionnement, en vertu de l’article 10 de la loi organique L/008/CNT/2011 portant organisation et fonctionnement de l’institution ».

Selon les sources consultées par Guineematin.com, les trois signataires de la lettre, n’ayant pas reçu de réaction du numéro un de l’INIDH, Mamady Kaba, ont finalement décidé de s’adresser à la Cour Constitutionnelle, le vendredi dernier, 24 juin 2016, pour solliciter l’intervention de celle-ci pour « faire assurer un fonctionnement régulier des organes de l’institution ».

Important à noter, les deux membres non signataires de la lettre ne sont que le président de l’institution (le destinataire de la lettre) et sa questeur !

Et, les trois signataires sont :

 1)- le vice-président chargé de l’Administration, Boubacar Yacine Diallo ;

 2)- le vice- président chargé des relations avec les institutions, Oumar Guissé ; et,

 3)- le rapporteur général, Gnouma Fatoumata Morgane. 

Après la fronde de neuf commissaires sur les onze de la Haute Autorité de la Communication et les rumeurs de détournements de fonds à la Cour Constitutionnelle, c’est maintenant l’institution nationale indépendante des droits humains qui enregistre des remous avec des dénonciations qui laissent supposer un détournement des fonds destinés à son fonctionnement et « des violations répétées de la loi » ! Quel crédit reste-t-il aujourd’hui à nos « institutions » ?

A suivre !

Nouhou Baldé pour Guineematin.com

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