Fondé dans la préfecture de Télimelé dans les années 1997 – 1998, le groupe Daoudayah compte mettre son génie créateur au profit de la musique guinéenne. Et, c’est à travers leur tout premier opus intitulé ‘’Kho Mêrè ». Thierno Souleymane Bah et ses deux autres complices sont sortis du studio où les gars ont cuisiné une douzaine de titres.
Mais, pourquoi ce nom qui parait étrange et peu évocateur ? « Daoudayah dérive du mot Daoudayanké. Les Daoudayabhès sont des personnes originaires de Mamou Soumbalako, de Timbi Madina et de Télémelé. C’est une descendance des Dadiyankés », défend le leader.
Ce premier geste composé de douze (12) titres, s’appellera ‘’Kho Mêré ’’, qui signifie littéralement que rien n’est plus beau que le naturel, expliquent-ils. Plusieurs thèmes dont la dépigmentation, y sont développés. «L’Africain doit être fière de ses origines. Pourquoi se dépigmenter ? Pourquoi ne pas rester naturel ?», s’interroge le leader qui ajoute que l’inspiration du groupe vient de la nature, des faits réels, de la culture, de l’histoire et du présent. «Nous évoluons dans plusieurs styles musicaux : le dance hall, le reaggea et la musique pastorale. Nous avons plusieurs spécificités. Mais, la principale est la douceur et la mélancolie qui sont des atouts en parlant de certains actes dramatiques dans la musique », rajoute-t-il.
Parlant des cibles de leurs musiques, ils diront qu’ils chantent pour toutes les générations.
A la fin de notre entretien, le groupe Daoudayah en a profité pour lancer un appel au ministère de la Culture afin d’aider les jeunes qui veulent développer la culture guinéenne en Guinée et en dehors du pays.
Entretien réalisé par la rédaction de Guineematin.com
Ci-dessous, le morceau Déwi an et l’entretien en vidéo