Après une journée tendue, les agents de la CMIS (Compagnie Mobile d’Intervention et de Sécurité situe) ont quitté le tronçon Koloma-Bambeto-Koloma. Désormais, jeunes et motards se partagent le leadership de la zone, fortement éprouvée à l’occasion de la journée ville morte appelée par l’opposition républicaine, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
La tension est entrain de retomber après les violents échanges entre jeunes et policiers ce mardi 27 mars 2018. Si tout avait bien commencé la matinée sur la route Le Prince, les choses se sont accélérées à partir de 10 heures.
D’abord, c’est Bambeto-Hamdallaye qui a donné le ton à travers des barricades dressées aux environs du carrefour DarSalam. Puis, C’est fut autour de Koloma de se mêler de la danse.
De nombreux véhicules ont reçu des cailloux aux environs de midi. Il s’en est suivi des échanges houleux entre jeunes et forces de l’ordre. Aux coups de cailloux la police a répliqué par du gaz lacrymogène à outrance. Il y a eu au moins deux arrestations. Un jeune homme qui a voulu dépouiller un taximan à été sérieusement molesté par une foule en colère.
Actuellement (19 heures), les motards circulent sur l’axe Cosa-Bambeto-Hamdallaye. Mais, il n’y a pas l’ombre d’un automobiliste. Le calme revient peu à peu.
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
