Il y a juste vingt et un an (21), le 24 octobre 2018, disparaissait dans des conditions non encore élucidées, Boubacar Kanté, éminent journaliste sportif guinéen. Cet journaliste émérite, qui s’apprêtait à rentrer en Guinée, après avoir passé 25 ans en Côte d’Ivoire, est assassiné à son domicile à Abidjan. Il venait d’être nommé par le général Lansana Conté, comme chef du bureau de presse de la présidence, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Boubacar Kanté, natif de Dabola, « fit ses premières classes à Dabola entre le champ, qui était l’occupation d’âge, l’école coranique et française et les jeux ». Ensuite, il rejoint le lycée à Kindia pour continuer ses études.
Après avoir occupé des fonctions en Guinée dans les années 1970, notamment en qualité de directeur de Syliphone, Boubacar Kanté va choisir l’exil et vint s’installer en Côte d’Ivoire. Là, il va consacrer sa vie à sa passion, à savoir le journalisme sportif qu’il va exercer avec maestria. Il sera adulé par les foules et va participer activement au sacre des Eléphants de Côte d’Ivoire à la CAN 1992 disputée à Dakar, au Sénégal.
Au même moment, Boubacar Kanté louait ses services à la radio Africa Numéro 1, la chaine panafricaine où il a fait des prestations à couper le souffle. La coqueluche des foules fera partie des pionniers de l’USJA (Union des Journalistes Sportifs Africains) et fera des voyages aux quatre coins du monde.
Après avoir passé 25 ans à l’extérieur, Boubacar Kanté s’apprêtait à rentrer en Guinée pour se mettre de la Nation quand il a trouvé la mort, ce jour fatidique du 24 octobre 1997.
Nous y reviendrons avec plus de détails !
Une synthèse signée Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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