Les membres du Conseil national de la transition (CNT), l’un des principaux organes de la transition, sont connus depuis le 22 janvier 2022. Depuis ce décret du Colonel Mamadi Doumbouya, les heureux promus, en attendant la session inaugurale, continuent de livrer leurs sentiments. C’est le cas de Madame Asmaou Barry, l’une des deux figures de la presse au sein du CNT.
Pour elle, la nouvelle de la publication de la liste des membres du CNT a été un véritable soulagement pour les Guinéens.
« Comme tous les Guinéens qui attendaient impatiemment que cet organe législatif soit mis en place, j’ai aussi été soulagée que le décret de nomination tombe enfin. Parce que cette nomination des membres du CNT marque le début de la transition. Nous avons hâte de commencer le travail pour doter le pays de textes législatifs permettant d’aller vers la refondation de la nation guinéenne et surtout d’amorcer le retour à l’ordre constitutionnel », a indiqué la Présidente de l’APAC.
D’ici la convocation de la session inaugurale, cette journaliste qui veut déjà donner de l’élan au Conseil législatif guinéen, essaie de lire les textes existants et approche les populations pour partager leurs préoccupations.
« J’essaye déjà de m’informer sur le fonctionnement d’un organe parlementaire en lisant quelques documents mais aussi se renseigner auprès de ceux qui ont l’expérience. Également sonder l’opinion pour comprendre les attentes et aspirations des guinéens. Vivement donc le démarrage effectif des travaux », a-t-elle dit.
Concernant les premières tâches à prendre en charge dès l’entame du travail parlementaire, Asmaou Barry pense à l’agenda qui sera établi par les membres du CNT.
« Je pense qu’à l’ouverture de la session inaugurale, il y aura un agenda de travail qui sera défini et sur cette base les travaux commenceront en fonction des priorités. Ne perdons pas de vue que la priorité pour les guinéens en ce moment c’est la définition du chronogramme de la transition pour qu’on puisse se projeter dans quel délai on parviendra au retour à l’ordre constitutionnel. Donc la définition de la durée de la transition reste une tâche prioritaire pour les conseillers. Ensuite, il y aura l’adoption des textes législatifs et, en premier, l’élaboration d’une nouvelle constitution, puis l’adoption des lois contribuant à consolider l’Etat de droit », conclut-elle.
Abdallah BALDE pour Guineematin.com
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