Finale de la CAN 2021 au Cameroun : Non ! Antonio Souaré n’est pas un invité VIP de la CAF…

Antonio Souaré

Par Amadou Dioulde Diallo, journaliste-historien : A moins d’une présentation de son carton d’invitation comme l’a fait Amadou Diaby, Antonio Souaré n’est pas un invité VIP de la CAF. Cette dernière et ses invités sont à l’hôtel Hilton à Yaoundé, tandis que les présidents de certains clubs africains qui sont invités à prendre part à une réunion sur la super ligue africaine en chantier sont au Crystal hôtel de Douala. 

Antonio Souaré effectue le déplacement du Cameroun pour prendre part à cette  réunion de Douala du côté du Horoya dont le président est plutôt son fils, Soufiane Souaré et qui devait par conséquent prendre prendre part au rendez-vous de Douala et non lui.

Naturellement, la CAF donnera l’opportunité à ces présidents de clubs présents à cette réunion de suivre la finale. Un bus les transportera de Douala à Yaoundé et les ramènera dans la capitale économique du Cameroun après la finale. 

A rappeler que la CAF, fidèle à la tradition, invite les présidents des 54 fédérations nationales d’Afrique à la finale de dimanche. La nôtre sera naturellement représentée par la présidente du CONOR, Mme Sy Mariama Satina Diallo. 

Attention aux surenchères !

Souvenez-vous du vote contre le Maroc pour l’organisation de la coupe du monde 2026 à Moscou, de la disqualification de nos cadets pour les phases finales de la coupe du monde de la catégorie au Brésil et de toutes les crises qui ont miné notre football ces cinq dernières années et qui ont abouti à la mise en place du CONOR actuel par la FIFA, laquelle vient d’achever une mission d’audit à Conakry. 

Au CNRD et au gouvernement, je dis ceci : « le football est devenu un échiquier sur lequel les nations et les peuples mesurent leur puissance et expriment leur souveraineté ». Conséquemment, le football qui est populaire par essence et par passion ne saurait faire l’objet d’une gestion privée et personnelle par la force démoniaque de l’argent et le silence coupable de tous. C’est pourquoi le nôtre qui a une histoire glorieuse doit être pris en compte impérativement et urgemment par les nouvelles autorités du pays par la trouvaille d’hommes et de femmes capables de le gérer efficacement afin de réinscrire rapidement notre pays sur les tablettes du football africain. 

Encore une fois, prendre part à une réunion de présidents de clubs et une invitation VIP de la CAF à une finale de la CAN  font deux. Mes 15 ans passés à la CAF constituent mon école de référence pour comprendre et savoir comment fonctionne la maison. 

Par Amadou Dioulde Diallo, journaliste-historien 

Clermont Ferrand (France)

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