Siradiou Diallo (14 mars 2004- 14 mars 2022) : témoignage exclusif à l’occasion du 18ème anniversaire de la disparition de ce grand homme d’État

Siradiou Diallo, paix à son âme
Siradiou Diallo naquît le 25 août 1936 à Labé ( région montagneuse située à au centre de la république de Guinée ); il a tiré sa révérence le 14 mars 2004 à Paris des suites de maladie . Le défunt fut un journaliste et homme d’état guinéen pour avoir dirigé l’un des premiers partis politiques légalisés le 3 avril 1992 dénommé le Parti du renouveau et du progrès (PRP).

Il fut  candidat malheureux à la première présidentielle multipartite guinéenne de 1993, et obtient 11,86% des suffrages exprimés .
En 2001, alors que j’étais condamné à un an de prison ferme pour « délit de presse », je bénéficie d’une grâce présidentielle de la part de feu Général Lansana Conté .
Dès ma libération, Siradiou Diallo m’invite à dîner chez lui à Lanssébounyi et me demande incessamment les preuves de vie du prisonnier Alpha Condé avec lequel je partageais les repas par le canal de Papus Tolno , le jeune forestier que l’administration pénitentiaire de la maison centrale de Coronthie faisait venir passer la journée avec le leader du RPG .
Je mets à la disposition de Siradiou les nombreux courriers que j’échangeais  avec Alpha Condé.
Au lendemain de mon passage chez Siradiou , Président du PRP, je reçois un appel téléphonique de l’ambassadeur  de la France en Guinée qui me demande humblement de passer le voir au bureau.
A mon arrivée, le diplomate français me dit avoir reçu Siradiou Diallo lui demandant  expressément de donner au journaliste Aboubacar Sakho le visas d’entrée sur le territoire Schengen. J’obtiens alors le seul et l’unique visas Schengen de ma vie d’une validité d’un an .  Aujourd’hui, la presque totalité de mes enfants sont nés en Europe grâce à Siradiou Diallo .
À l’occasion du 18ème anniversaire de sa brusque disparition, je prie le Très Haut d’accueillir l’âme de Siradiou Diallo dans son Paradis éternel.

Amen !

Aboubacar Sakho, journaliste

Par Aboubacar Sakho, Journaliste

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