Lycée 1er mars de Matam (Conakry) : les programmes d’enseignement exécutés à près de 75%

Le Ministère de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPUA) prévoit de lancer les examens scolaires de la session 2022 au début du mois de juin prochain. Les préparatifs vont bon train dans certaines écoles publiques de Conakry où l’exécution des cours a connu une nette progression.

C’est le cas au lycée-collège 1er mars (ex lycée Matam) où un reporter de Guineematin.com a été dépêché vendredi dernier, 25 mars 2022.

Contrairement aux années précédentes, les responsables des écoles publiques peuvent se réjouir cette année de l’état d’avancement des programmes d’enseignement. Après plusieurs années scolaires marquées par des grèves des enseignants, des responsables d’écoles publiques se félicitent du calme qui a régné cette année dans les écoles. Ce qui leur a permis d’atteindre un pourcentage honorable dans l’exécution des programmes.

Lambert Théa, Censeur des promotions 11ème du lycée-collège 1er mars de Matam

C’est ce qu’a laissé entendre Lambert Théa, Censeur des promotions de 11ème année au lycée 1er Mars de Matam. « Ici au lycée 1er mars, nous sommes dans le délai. Lorsque vous prenez l’état d’avancement des programmes, particulièrement, nous sommes dans l’intervalle de 72% à 75%. Pas plus longtemps, dans mon cahier de présence des professeurs, vous trouverez ici un professeur qui évolue en littéraire qui est à 72, 45%. Voilà un professeur qui vient deux ou trois fois par semaine. Et quand vous prenez par exemple les Mathématiques, presque la quasi-totalité des professeurs, ils sont à 70%. Donc pratiquement, nous avons dépassé la moitié de notre programmation. Ce qui signifie que nous sommes dans le délai et que nous pouvons répondre au rendez-vous du mois de juin pour les examens nationaux. Ce pourcentage est pratiquement global pour le lycée et le collège. Parce que je sillonne les classes de la 7ème à la terminale », a-t-il fait savoir.

A la question de savoir ce qui a contribué à l’obtention d’un tel pourcentage, notre interlocuteur apporte des précisions : « non seulement il n’y a pas eu de perturbation, mais au-delà de ça, il faut tenir compte de notre organisation interne. Parce qu’à chaque fois, avec les conseils des professeurs ou les conseils de classes, là où ça ne va pas, on fait tout que ça aille. S’il y a lieu de faire des reproches à tel professeur qui est en retard, aussi informé, le professeur en question essaye d’organiser des cours de rattrapage. S’il est en retard de 2 ou 3 cours, il organise ces cours de rattrapage et aussitôt le pari est gagné. On se comprend mutuellement. C’est pourquoi, nous sommes arrivés à ce pourcentage… ».

Le Censeur reconnaît cependant qu’il y a un pourcentage de 35% à combler. Pour y arriver, Lambert Théa a fait savoir que des rencontres sont prévues à cet effet. « Il y a une réunion qui est déjà fixée, je crois pour la semaine prochaine. Donc, à l’issue des compositions du premier semestre, nous avons tiré les leçons. Il faut que nous nous asseyons et discutions éventuellement. Nous allons parler de l’achèvement du reste des pourcentages ou du reste des temps à gérer pour la fin de l’année scolaire 2021-2022. On va essayer de voir où ça va et où ça ne va pas et qu’est-ce qu’il faut. Parce que nous avons deux niveaux de candidature. Nous avons au niveau du BEPC plus de 300 et quelques candidats à présenter aux examens. Je n’ai pas donné le chiffre exact parce qu’il y a des candidats qui n’ont pas pris de photos d’examen. Mais, ils sont à la dernière prise des photos. Au niveau du Baccalauréat, là aussi on peut compter plus de 300 candidats. En tout, nous avons 600 et quelques candidats à présenter », a-t-il souligné.

Mohamed Guéasso DORE pour Guineematin.com

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