A l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire du PEDN de ce samedi, 2 juillet 2022, le président du parti, Lansana Kouyaté, s’est prononcé sur le dialogue politique en Guinée. Un dialogue relancé récemment par le Premier ministre, Mohamed Béavogui, avant de se retrouver aussitôt au point mort, en raison du retrait de plusieurs acteurs majeurs du processus.
Pour éviter que cette autre n’échoue comme les précédentes, le leader du PEDN demande aux autorités de la transition de donner des garanties à ceux qui ont des doutes par rapport à leur volonté d’aller vers un cadre de dialogue sincère avec les Forces vives de la nation.
« Il faut que ceux qui en doutent aient les preuves qu’on ne doit pas en douter. Et ces preuves-là viennent essentiellement du gouvernement et du CNRD. Parce que quand on parle de dialogue, il faut qu’on sache que c’est exigeant. Exigeant pour le pouvoir, exigeant pour les partis politiques, pour tous ceux qui y participent. Maintenant, je crois que la balle est partie, le Premier ministre ou le ministre de l’administration du territoire nous dira exactement où nous en sommes, comment reprendre ces assises pour que véritablement le pays aille vers l’objectif fixé. C’est-à-dire, le chronogramme, tout ce qui doit être inscrit là-dedans, que ça soit discuté en toute tranquillité, en toute sérénité.
Et que ça ne soit pas entaché par des marches ou de la violence, qui ne feront que faire perdre du temps à la transition », souhaite l’ancien Premier ministre guinéen. Le président du Parti de l’espoir pour le développement national ajoute que son camp, lui, n’ayant pas de doutes sur la sincérité de ce dialogue, va déposer aujourd’hui même le mémorandum contenant ses propositions, comme l’a souhaité le Premier ministre de la transition. « Ça a été discuté hier au niveau de notre coalition, la Convergence centriste pour l’espoir (CCE). Aujourd’hui, c’est la date butoir, et ça sera déposé aujourd’hui », a fait savoir Lansana Kouyaté.
Djaziratou Sow pour Guineematin.com
